WILFRIED SEYI est un nom qui d’ores et déjà va marquer l’histoire, car il entre dans le cercle très fermé de nos ambassadeurs du Noble Art dans une compétition Olympique.

A peine une année et demi de pratique amateur au haut niveau africain, SEYI vient d’arracher son premier ticket pour sa première compétition de boxe dans la catégorie des 75 KG, qualificative des Jeux Olympiques de RIO DE JANEIRO 2016. Déjà à son actif, le titre de champion des derniers Jeux Africains (Congo-Brazzaville 2015), le jeune boxeur camerounais de COPACABANA Boxing Club à Yaoundé a fait flotter le VERT ROUGE JAUNE dans le Palais Polyvalent des Sport qui abritait toutes les délégations africaines sur le chemin de RIO du 11 au 19 Mars 2016.

 

Autres qualifiés et non moins brillants que SEYI le plus jeune en termes d’expérience, le Cameroun pour ce qui est des messieurs est aussi fier des qualifications directes de SIMPLICE FOTSALA dans les 49 KG et MAELA MOHAMAN 64KG. Des valeurs sures de l’avenir du Noble Art camerounais, qui pourront aussi relever les défis de SAKIO BIKA ou NDAM HASSAN des boxeurs professionnels de la diaspora, passés par ses épreuves il y a quelques années.

Les dames, elles ont tout donné sur le ring mais entre injustice décriée par certaines et manquement technique constaté chez d’autres, le Cameroun s’en tire tout de même avec une médaille d’Argent pour YANNICKE AZANGUE battue en finale, et CHRISTELLE NDIANG médaille de Bronze dans leur catégorie respective. NDIANG elle a arraché avec manière la 3ème marche du podium, après s’être vu voler selon son staff et elle, sa qualification en finale la veille. Fierté manifeste pour Christelle plusieurs fois déjà championne d’Afrique et numéro 1 du championnat national d’élite One de Boxe. Yannicke AZANGUE, elle aussi habituée aux sacres africains et locaux, garde une chance de qualification pour les jeux Olympiques de Rio. L’ultime opportunité du Cameroun pour les catégories dames sera à ASTANA au KAZAKSTAN en Mai 2016 pour les championnats du monde de Boxe féminine.

Aimé Moukoko