Considérée depuis une dizaine d’année comme le leader du transport inter urbain sur l’axe lourd Douala-Yaoundé, l’agence de voyage GENERAL EXPRESS s’était toujours bien illustrée par la qualité incontestable de ses services : accueil chaleureux, respect des clients, ponctualité et bien d’autres.

 

 Tous ces facteurs ont donné une notoriété et une crédibilité à GENERAL EXPRESS VOYAGES dont les agences de Douala et Bafoussam ne cessent de grouiller de monde. Malheureusement aujourd’hui le trop plein de clients donne la grosse tête à certains agents de l’entreprise qui finissent par ternir son image. Actuellement les prestations de service de cette agence de voyage laissent à désirer et sont de nature à faire partir de nombreux  clients.

       Des faits saillants démontrent à coup sûr que GENERAL EXPRESS VOYAGES tend vers la dérive et n’honore plus ses engagements vis-à-vis de ses clients qui ont du mal à supporter et à digérer le traitement indigne qui leur est imposé. Pour plus de précision, ce mercredi 03 février 2016, le bus gros porteur de 70 places N° 15416 ayant chargé bagages et passagers à son agence de BEPANDA à destination de  Bafoussam, s’est démarqué par retard considérable qui a suscité le courroux  des passagers qui payé leurs tickets à 09h et finalement voyagé sans raison à 13h45 et dans des conditions extrêmement précaires.

       Le Grand mépris des agents de GENERAL EXPRESS VOYAGES en l’occurrence le chauffeur et son « moto boy » est venu de la surcharge qui a immédiatement commencé à la sortie du bus de l’agence pourtant la canicule du jour faisait transpirer à grosses gouttes de sueur les passagers à bord. Tout au long du voyage les clients du gros porteur ont souffert de l’attitude peu commode des deux agents qui se sont permis de faire des ramassages en route, installant leurs clients  sur les escaliers à l’entrée du bus, des cartons étalés par terre tiennent lieu de supports de protection. Le gros porteur prévu pour 70 places est subitement devenu un taxi qui a réussi l’exploit de recevoir près de 20 personnes  supplémentaires portant ainsi l’effectif à près de 90 personnes. Une situation regrettable et déplorable qui a mis mal à l’aise les passagers du bus dont  plusieurs ont manifesté leur indignation en promettant de ne plus revenir si le contexte ne change pas. Un bus de GENERAL qui part de Douala à 13h45 et arrive à Bafoussam à 20h, constitue un échec de la politique de la société. Difficile d’expliquer que le chef d’agence de BEPANDA soit incapable de charger un bus de Dschang, de Mbouda et de Bafoussam au même moment au point de faire perdre toute une journée aux passagers parmi lesquels les malades sur place. Comment expliquer que les bus de GENERAL s’arrêtent à tout bout de champ pour faire des ramassages tels des taxis de ville ?

       Il est évident que l’arrivée des bus tard dans certaines localités exposent les clients à l’insécurité surtout ceux qui doivent encore emprunter un autre moyen de locomotion pour arriver à destination.

      INSECURITE DANS LES BUS DE GENERAL EXPRESS VOYAGES

          En cette période critique marquée par les carnages orchestrés par les membres de la nébuleuse secte BOKO HARAM, les dispositions sécuritaires sont prises à tous les niveaux de la société et dans les agences de voyage, particulièrement GENERAL EXPRESSS VOYAGES, des bonnes  mesures sont prises, des contrôles de métaux sont effectués avant le départ de chaque bus mais curieusement et malheureusement se travail est gâché pendant le voyage par le chauffeur et moto boys qui procèdent aux arrêts intempestifs pour transporter des inconnus en attente en bordure de la route. Ces deux hommes en quête de quelques billets de banque ne se soucient pas de leur propre sécurité encore de celle des passagers qui vivent une peur permanente dans le bus car, personne ne sait ce que ces passagers de la rue réservent  à ceux régulièrement transportés à l’agence et enregistrés inscrits aux bordereaux. Une chose est sure  l’argent amassé en route ne va pas dans les caisses de la société mais plus tôt dans les poches du chauffeur et de son « moto boy ». Dans cette cacophonie certains passagers clandestins voyagent debout et étouffent les clients réguliers, d’autres font l’effort de s’accrocher sur les barres de fer et autres supports du bus pour le voyage même le « moto boy » n’ a plus de place et débrouille comme il peut.

    Ici, on peut déplorer le comportement des policiers et gendarmes chargés du contrôle routier et qui se contentent de s’enrichir sur le dos des cars de transport qui défilent au quotidien devant eux peut-être avec l’ennemi à l’intérieur.

      DES MEDECINS ET COMMERCANTS AMBULANTS DANS LE BUS

          Les usagers qui font la navette sur la route de l’ouest à bord des bus de GENERAL EXPRESS VOYAGES peuvent vous confirmer qu’il leur est difficile de prendre un coup de sommeil pour la simple raison que les médecins d’une autre race, occupent rationnellement l’espace et leur bourrent les oreilles avec des discours fallacieux, de la propagande des produits à base des plantes naturelles dont l’origine est douteuse. Ces « grands docta » disent parfois des choses dont ils ne maîtrisent scientifiquement les contours, il suffit d’un accord moyennant une contre partie pour le chauffeur et « moto boy » pour que le « grand docta » entre et s’impose dans les bus de GENERAL EXPRESS VOYAGES, idem pour les commerçants qui trouvent un terrain fertile des belles affaires, vend presque tout dans les bus, on crie sur la tête du client, un désordre qui témoigne  du manque de respect aux clients.

    Au regard de tous les désagréments observés  et des plaintes émises la direction de GENERAL EXPRESS VOYAGES dont le numéro de téléphone inscrit sur le ticket de voyage n’est pas accessible, a intérêt à revoir impérativement son organisation et mettre sur pied une équipe plus dynamique et efficace ayant le souci et le sens du respect des clients, un véritable mécanisme de contrôle des actes des chauffeurs et »moto boy » enfin penser à soigner l’image du service des courriers afin que le secteur des colis ne soit plus inondé des excréments, des urines et autres déchets d’animaux sur lesquels les usagers traversent au quotidien pour être servis. La déception notoire des clients peut certainement entraîner la chute de l’entreprise et il est important de noter ceci « l’entreprise n’est rien sans le client et le client est tout sans l’entreprise »

Guillaume TCHOUPO SAPHIR