Deux adolescentes munis d’engins explosifs se sont fait exploser le 28 novembre dernier à Dabanga, tuant un militaire camerounais et 05 civils.

Dabanga a enregistré samedi ses premiers attentats à la bombe. Alors que les populations de cette zone située à quelques mètres du Nigéria entamaient une paisible fin de journée, 02 jeunes kamikazes ont fait irruption dans la ville. Chargées de bombe se sont faite exploser l’une près d’un marché puis et l’autre dans un domicile où s’est introduite à l’improviste. « Elles ont bien dissimulés les bombes dans leur pagne et les ont actionnés dans la foule l’une après l’autre », a laissé le gouverneur de l’Extrême-Nord.
Selon l’autorité administrative qui s’est confié à la télévision nationale, 02 soldats de l’armée camerounaise en patrouille ont également été  blessés par les déflagrations. L’un d’eux, du nom de BACHIROU a succombé à ses blessures. L’autre grièvement atteint est sous soins intensif. 
Appelant à la prudence, les membres du comité local de vigilance en savent un peu plus sur le mode opératoire et la stratégie des kamikazes. « Elles choisissent les moments comme la prière, les heures de marché ou les heures où les gens mangent tranquillement chez eux pour se faire exploser», confie Badama un membre du comité de vigilance. Après les attentats, Dabanga redevient fatalement, tristement célèbre. 

Christian DJAMO