Le conseil d'administration de la fédération camerounaise de volleyball tenu samedi dernier à Yaoundé s'est tenu sous haute tension et au terme des sanctions sont tombées
 

 

                                 

 

Président Fecavolley

Image: AMM

Quatre administrateurs de la fécavolley sont désormais dans l'œil du cyclone. Il s'agit de Bello Bourdhane, Antoine Biyag, Manyim et Olivier Batonga. Il leur est reproché l'entrave à l'éthique sportive et des fautes lourdes. Tout a commencé samedi par une atmosphère lourde à l'hotel Djeuga de Yaoundé. Les administrateurs de la Fécavolley trouvent les portes de la salle des travaux fermées. A l'entrée, des hommes en tenues veillent au grain. Et c'est après de longues heures de transactions et de négociation que les clefs sont remises au président de la fédération, Julien Serge Abouem. La salle est finalement ouverte, les entrées filtrées et le Conseil démarre à huis clos. L'ordre du jour est modifié séance tenante et les responsables de la fédération adopte comme unique point la discipline au sein de leur association. Au terme des travaux, les sanctions tombent. Le vice président de la Fécavolley, Bello Bourdhane est suspendu du Conseil d'administration. L'ex président de la ligue régionale de volleyball du Littoral ne pourra désormais siéger qu'à l'Assemblée générale. Trois autres membres, Antoine Biyag, Olivier Batonga et Manyim sont exclus de toutes activités liées au volleyball. Ils sont désormais des persona non grata à la Fécavolley. Les concernés crient à l'injustice et la hache de guerre est loin d'être enterrée à la fédération camerounaise de volleyball.

AMM