C'est l'épisode qui va rythmer l'avant Gabon-Cameroun du dimanche 22 janvier 2017 à Libreville. Une folle rumeur autour d’un arrangement  par les autorités gabonaises afin de faire passer le Gabon au second tour face au Cameroun, défraie la chronique dans la capitale gabonaise. Et  l’ambassadeur itinérant, interrogé sur la question, met en garde les éventuels auteurs d’une telle « folie » inenvisageable.

                                                                                                     (Photo camfoot)

Dimanche à 20h, le Gabon joue son avenir dans « sa » Can face au Cameroun dans le cadre de sa troisième sortie de la compétition. Le contexte est tel que les hommes de Camacho sont dos au mur après deux matches nuls. Et depuis quelques heures, l’actualité à Libreville tourne autour d’un « éventuel deal que le Cocan envisage de passer avec la délégation camerounaise aux fins de « vendre le match » pour parler trivialement ». Montant de la transaction avancé est de 10 milliards Fcfa. Info ou intox ?

Roger Milla qyui a été approché par des journalistes a son idée sur cette question.. « Nous sommes sereins. Le Cameroun a besoin d’une victoire dimanche pour consolider son statut de leader du Groupe A. Il ne nous viendra même pas à l’esprit de songer à une telle négociation ; c’est sur le terrain que la vérité triomphera. Le meilleur gagnera et le fair-play triomphera. Nous n’accepterons aucune négociation dans le sens de rendre le match aisé pour nos adversaires », tranche le meilleur footballeur africain du siècle dernier.

Par ailleurs, l’ancien numéro 9 des Lions met en garde la Confédération africaine de football (Caf), en ces termes. « Le Cameroun doit cesser d’être ce pays où on pense qu’on peut facilement tout régler avec de l’argent ; où la corruption est un mot de passe. Nous sommes une nation de footballeurs et d’hommes intègres. Si la Caf, le Cocan et qui ce soit envisage d’engager de tels négociations, ils nous trouverons sur leur chemin parc que notre parcours à cette Can ne s’achète pas  », tranche-t-il.

Yves Léopold Kom

Envoyé spécial à Libreville