Habitué des choses bien faites, défenseur de la transparence et soucieux du devenir de ses compatriotes, le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, met désormais sa riche expérience d’homme pragmatique au service du développement du football camerounais.

Blaise Moussa. Un nom plus que jamais lié au destin du football camerounais. Depuis décembre 2015, c’est ce monsieur qui tient les rênes de l’appareil administratif du football Camerounais. Blaise Moussa est en effet le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, et ce, depuis le 17 décembre 2015, date de sa nomination. Installé dans ses fonctions le 31 décembre 2015, ce diplômé de l’Enam a depuis lors, imprimé sa marque au sein de la Fecafoot. Reconnu comme un travailleur acharné, jaloux du travail bien fait et des résultats positifs, Blaise Moussa a su donner une nouvelle orientation à ce poste. Il s’était d’ailleurs présenté à ses collaborateurs comme un homme de l’action et qui veut incarner la rupture avec le passé. Et à ce jour, de nombreux changement ont été peu à peu impulsés. L’introduction du budget programme pour l’année budgétaire 2016 en est l’une des illustrations. Pourtant, il ne s’en vante pas. Car, il est réputé pour sa discrétion. Seuls les résultats parlent pour lui. L’ensemble du mouvement sportif et footballistique  s’accorde à reconnaitre que Blaise Moussa est « The rigth man at the right place ». Celui qui a succédé à Tombi A Roko Sidiki, dirigea l’administration de l’instance faîtière du football camerounais jusqu’en 2019 au moins.

 

Agé de 41 ans, MOUSSA Blaise est diplômé de l’école nationale d’Administration et de Magistrature (ENAM) de Yaoundé.  Avant d’être locataire de l’immeuble siège de la FECAFOOT à Tsinga, cet homme qui se veut déterminé et optimiste  était directeur en charge de la qualité et de l’audit interne à l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) à Yaoundé. L’inspecteur des impôts y a été affecté en 2010, soit un an après la création de l’agence. Jusqu’en août 2014, il y a occupé le poste de directeur de l’Administration et des Finances. Une position qui lui a permis de mettre en valeur ses compétences en administration, en management et en finance pour littéralement porter l’ANOR sur les fonds baptismaux. Mais avant cela de 2007 à 2010, ce spécialiste en planification, budgétisation et en gestion axée sur les  résultats a fait ses armes au Centre des impôts des moyennes et grandes entreprises du Littoral à Douala puis à la Direction générale des impôts. Dans ces deux structures, il a respectivement officié comme inspecteur gestionnaire puis d’inspecteur vérificateur. De même, deux années durant, Moussa Blaise s’est imprégné des thématiques de développement alors qu’il œuvrait comme animateur de développement au sein de la Coordination diocésaine des activités socio-caritatives (CODASC).  Une ONG catholique basée à Bertoua à l’Est du Cameroun sa région d’origine.

Né dans l’arrondissement de Bétaré-Oya, le 21 mai 1974, Moussa Blaise est marié et père de quatre enfants. Après une scolarité essentiellement faite dans le public, il obtient en 1993 un baccalauréat D (scientifique) et s’inscrit l’année suivante en faculté des sciences économiques et de gestion de l’Université de Yaoundé II à Soa.
Après un intermède professionnel (1998 – 2001) marqué par l’obtention d’un brevet de contrôleur des impôts de l’ENAM, Moussa Blaise achève avec succès son cycle de licence en 2002 par une licence en sciences de gestion. En octobre 2003, il est admis au cycle A de l’ENAM d’où il ressort en juin 2005 avec une casquette d’inspecteur des impôts et entame une carrière professionnelle plutôt brillante. Malgré les diverses ascensions, ce passionné de sport et d’études se refuse à se la couler douce et reprend le chemin des amphis théâtres. Avec un mémoire sur « La prévention et le contrôle des prix de transfert au Cameroun », il décroche un D.E.S.S en administration fiscale de la faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Douala en 2010. Deux ans plus tard, il intègre l'Ecole doctorale des Sciences Juridiques et politiques de l’Université de Toulouse 1 pour une thèse en Finances publiques et Droit fiscal qu’il espère achever  en 2016. Depuis juin 2015, il prépare également un master en Finances à l’Université Catholique d’Afrique centrale de Yaoundé.

Y.L.K