Finie les spéculations et les campagnes de salissure autour du pays hôte de cette compétition qui démarre en novembre prochain. Leodegar Tenga, chef de la délégation de la Confédération africaine de football (Caf) dont la mission d’inspection des infrastructures au Cameroun s’est achevée vendredi dernier, confirme que le pays de Gaëlle Enganamouit est prêt. 

 

Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt peut pousser un ouf de soulagement. Après de longs moins de mise en garde de certaines entreprises retenues pour la construction ou la réhabilitation des ouvrages devant abriter la Can féminine 2016, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep), vient de remporter une victoire : celle de l’avancée remarquable des travaux dont le taux à ce jour a finalement séduit les émissaires de la Caf. Le pays hôte, conscient que les gendarmes de l’instance faîtière du football africain passerait le taux de réalisations des ouvrages retenus pour abriter cette grand’messe du foot féminin, au révélateur, à prouver à ses prestigieux hôtes que l’organisation qui lui a été confiée n’était pas un leurre.

Le satisfecit de la Caf

En témoignait déjà, la chaleur de cet accueil cinq étoiles qui a également contribué à rassurer ces hommes et femmes dont le gros du séjour a tourné autour des inspections des infrastructures et des rencontres avec les autorités sportives du Cameroun. « Nous étions ici pour un travail d’inspection. Nous étions à Yaoundé, puis à Buea et Limbe. Je voudrais d’abord vous remercier de nous avoir bien accueillis, et d’avoir contribué à rendre notre travail facile. Le président de la Caf remercie le Cameroun d’avoir accepté d’accueillir cette Can (de football féminin 2016, Ndlr.). Ce n’est pas une compétition facile à organiser. Toutefois, lorsque la Caf a garanti au Cameroun l’honneur d’être le pays organisateur de cette Can, elle savait que le Cameroun serait capable d’organiser cette compétition. Après notre visite, nous sommes certains que le Cameroun le fera », a expliqué Leodegar Tenga, lors de la conférence de presse tenue vendredi dernier dans l’une des somptueuses salle du Limbe Unisport Stadium qui abritera des matchs de cette Can prévu dans une centaine de jours.

Et d’annoncer solennellement que le Cameroun est prêt à organiser la Can. « Nous avons fait le tour des stades, des hôtels, le travail avance même s’il y a encore des choses à faire. Mais le tournoi n’a pas lieu demain, c’est en novembre. Nous croyons que le moment du tournoi, tout sera parfait. Le gazon est bon, c’est ce dont on a besoin. C’est ce qu’on a de meilleur dans le continent. Quant aux aspects relatifs aux visas et les transports, nous sommes convaincus que lorsque la Can va approcher, tous ces aspects seront résolus. Nous sommes certains que le Cameroun organisera une Can parfaite ». Suffisant pour taire toutes les polémiques soulevées par une certaine presse tentant de faire croire que les carottes étaient cuites pour le pays de Gabrielle Aboudi Onguéné, Ngono Mani, Mefometou et Cie…

Réunion de restitution

Après Yaoundé dont le séjour a duré trois jours, la délégation de la Caf a mis le cap sur le Sud-ouest où elle a commencé par une visite de courtoisie au gouverneur de la région, puis une visite d’inspection du Molyko Stadium (terrain d'entrainement), du Centenary Stadium (terrain d’entrainement), du Middle Farm Stadium et du Stade Omnisports de Limbé (stade de match). Au cinquième jour, l’équipe de la Caf s’est intéressé aux hôtels du Sud-ouest, notamment, le Mountain Hotel, hôtel des officiels de la Caf et des arbitres, le Parlemetarian Hotel (hôtel des équipes), le Chariot Hotel (hôtel des équipes) et le Fini Hotel (hôtel des équipes). A la fin de la mission, une réunion de restitution avec le Comité local d’organisation a permis aux émissaires de dire tout leur étonnement face à l’avancée considérable des travaux.

Yves Leopold Kom à Limbé