Team manager de la délégation des athlètes de l'institut national de la jeunesse et des Sports (Injs) qui totalise une quinzaine de médailles, il présente les motivations de la « Faculté des muscles » à cette édition des Jeux.

Avec 14 médailles en seulement trois journées, l'Injs trône en tête du classement, êtes vous venus à cette compétition avec un esprit revanchard?

Un air de revanche, peut-être oui. Mais je dirais plutôt que nous sommes arrivés à soa avec un esprit plus déterminé. Vous pouvez aisément comprendre pourquoi. Nous sommes repartis de l'édition des Jeux universitaires 2015 avec un quatrième rang qui ne nous a pas du tout satisfaits. Cette performance nous est restée sous la gorge et nous avons décidé de renverser la vapeur cette année. C'est ce que nous avons commencé à faire à travers les différentes médailles que nos valeureux athlètes ont glanés depuis la première journée jusqu'à ce jour. Nous n'allons pas pour autant dormir sous nos lauriers car, ce n'est encore que le début. Nous compétissons avec la ferme conviction de reprendre notre premier rang qui nous a tant manqué.

 

Pensez-vous que la tâche sera facile étant donné que les autres institutions universitaires nourrissent la même ambition: viser la première place au podium?

Nous en sommes conscients. C'est d'ailleurs de bonne guerre. Mais, nous avons les moyens de nos ambitions. Nous comptons beaucoup plus sur les épreuves individuelles à l'instar de l'athlétisme et aussi dans les sports de combat. Vous savez, une médaille vaut une autre. Si en handball toute une équipe remporte une médaille, elle équivaut à la même médaille que remporte un coureur de 100 ou de 200 mètres.

Que vous inspire la performance de la jeune Endalle ce matin?

Je dois la féliciter parce qu'elle s'est battue. C'est vrai qu'elle est venue à ces Jeux avec pour ambition, la première place mais elle a trouvé plus fort  qu'elle sur son chemin en 100 et en 200 mètres. Ce n'est pas mauvais; nous l'encourageons. Je pense qu'elle va se rattraper dans les prochaines disciplines. Elle a un moral d'acier et saura, je le sais se démarquer dans les épreuves de 4X100m. Nous restons sereins et croyons aux compétences de nos athlètes.

Le bilan à mi-parcours vous conforte quand même dans votre statut d'épouvantail?

Nous ne crions pas encore victoire avant la fin de la bataille. Cette première place n'est que de façon provisoire puisque nous savons que le combat est rude. Nous menons le peloton certes mais il n'y a pas que l'Injs. Les autres visent aussi le sacre. Nous sommes en route vers le premier rang et nous comptons glaner d'autres médailles demain et ce, jusqu'au 27 avril au soir. Le combat est de taille mais l'Injs vient avec la majorité psychologique.

Pensez-vous que l'Injs fait encore peur?

Vous posez une réponse. L'Injs continue de faire peur.  Vous n'avez qu'à faire le tour des disciplines pour vous en convaincre. L’adversaire le plus redoutable c'est l'Injs. On a l'impression qu'il y'a l'injs d'un côté et le reste des institutions en face. L'Injs est seul contre tous. C'est normal puisque nous comptons sur la qualité et sur le professionnalisme de nos encadreurs. L'Injs c'est quand même le laboratoire des sciences et techniques des activités sportives au Cameroun. Il est question pour nous de montrer que nous sommes les formateurs des formateurs.

Réalisé par C.T.