Le premier vice-président de la CAF Constant Omari avait conduit récemment avec maestria la dernière visite d’inspection des chantiers devant accueillir le CHAN 2020 et la CAN 2021 au Cameroun. Le président de la fédération congolaise de football est un homme important au sein de la CAF où il occupe le poste de 1er vice-président. Un dirigeant intègre reconnu pour son professionnalisme partout où il est passé. Présent dans la délégation de la CAF en visite de travail au Cameroun, il a fait le point de sa visite face aux journalistes camerounais qui ont apprécié sa capacité à condensé en peu de mots sa dernière visite pour éclairer les lanternes de l’opinion nationale et internationale.
Quelles sont vos impressions par rapport à la dernière visite d’inspection de la CAF dont vous avez été le chef de délégation ?
Fin 2018 et début 2019, les éléments qui me sont parvenus indiquent les stades sont déjà prêts. Nous avons, à Bafoussam, connu un problème entre les hôtels qui arbitreraient les équipes et les lieux d’entrainement, notamment il y a deux hôtels dont le nom du quartier m’échappe, où nous avons souhaité, il y a un terrain juste devant ces hôtels, qu’on puisse l’aménager correctement pour que ça soit un terrain d’entrainement, au lieu de passer deux heures à l’aller pour aller s’entrainer, deux heures de retour après l’entrainement. Il y a des équipes qui veulent bien s’entrainer deux fois par jour. Nous avons appris, fort heureusement et agréablement, par la bouche autorisée du président du COCAN que cela a été retenu et que les travaux vont se faire effectivement sur le terrain que nous avons désigné. C’est une grande satisfaction.
En ce qui concerne Douala, nous avons visité le stade, je crois ce sera l’un des meilleurs et plus beaux stades d’Afrique. Tout ce qui restait, c’était les voies d’accès. Parce que non seulement vous avez le stade, mais vous devez avoir une certaine fluidité pour le public qui va assister et qui après le match doit rentrer. Donc les voies d’accès posaient encore quelques problèmes. Il y avait des élargissements en cours de certaines avenues mais que la pluviométrie empêchait effectivement le respect du chronogramme du chantier. On a visité les hôtels, il y avait quelques petites choses à corriger par ci par là. Mais globalement, tout était bon.
Après Bafoussam, nous sommes allés à Garoua. A Garoua, le stade, il est prêt. La seule préoccupation de Garoua c’était comment loger. L’infrastructure de logement. Il y a un grand hôtel qui était en construction, je crois à 5 ou 6 minutes de l’aéroport, qu’il fallait terminer. Et le terrain d’entrainement qu’il fallait parfaire. De ce côté-là, beaucoup de chose ont évolué.
En ce qui concerne Yaoundé, on a visité les terrains d’entrainement ainsi que les stades. Je crois qu’il se posait un petit problème au niveau des voies d’accès d’un des stades et nous avons rappelé l’élargissement de la route de l’aéroport vers le centre-ville parce que c’est un flux important de gens que vous devez gérer. En ce moment-là, on nous a présenté le boulevard qui est en train d’être construit. Et nous avons appris que les travaux ont beaucoup évolué. Globalement je dirai que le rapport que nous avons fait au comité exécutif est que les choses avaient beaucoup avancé par rapport à ce qui avait été fait à l’époque. Ce qui confirme effectivement ce que le président (Président de la CAF Ahmad Ahmad, ndlr) vous a dit tout à l’heure, l’assurance et la certitude et surtout quand la CAF en son président a tenu à respecter la parole qui avait été donnée à son excellence le président de la république du Cameroun, monsieur Paul Biya que la CAF n’avait pas d’agenda caché, ni de plan B. La CAF tenait à ce qu’elle puisse remettre au Cameroun, ce que le Cameroun a donné au football africain. Et ce qui a été fait, je crois qu’au jour d’aujourd’hui, il y a une entière satisfaction. Le reste bien sûr comme on dit aucune œuvre n’est parfaite. C’est pourquoi, comme on vous a dit tout à l’heure, qu’on a mis sur un comité de suivi qui va accompagner les différentes entreprises, qui va accompagner le COCAN à l’organisation parce que nous venons de vivre cette expérience avec l’Egypte qui a organisé une CAN en six mois. Effectivement la CAF a mis sur pied un comité qui a accompagné l’Egypte et nous avons eu à faire une belle CAN.
Yves Léopold Kom
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