Ce projet de formation baptisé « Gwamo » issu du partenariat belgo-camerounais, vise   à  renforcer les compétences du corps médical au Cameroun.

Renforcer les compétences des pressionnels de la santé dans la région Sub-saharienne en général et au Cameroun en particulier,  contribuer à la relève académique, améliorer la qualité des soins de santé et limiter les évacuations sanitaires au départ de l’Afrique. Voilà en résumé les objectifs de la formation à laquelle participent  les personnels de la santé au Cameroun depuis le 22 mai dernier et ce jusqu’au 3 juin 2016 à l’hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique de  Douala (Hgoped). Ce projet de   formation baptisé « Gwamo », est né de la coopération   entre le Cameroun et la Belgique et est porté par des partenaires universitaires, hospitaliers et associatifs. Il s’agit entre autres de  l’Université de Douala,  l’Hgoped,  du  Point focal universitaire pour le développement (Pfud), la firme pharmaceutique Covidien-medtronic,  l’Iuec, l’Ubl, l’Ares…   

 

 Le but de cette plateforme est d’imprégner    le corps médical sur la pratique de la chirurgie LaparoscopiqueSelon le Dr Basile Essola, enseignant à laFaculté de Médecine et de Sciences Pharmaceutique (FMSP) de l’Université de Douala, la chirurgie Laparoscopique est une chirurgie mini-invasive où on réduit de manière spectaculaire les délabrements de la paroi abdominale. Le chirurgien  fait de toutes petites incisions qui sont de l’ordre d’un centimètre ou d’un demi-centimètre  et puis  introduit  la caméra dans la cavité abdominale pour  pouvoir voir ce qui se trouve à l’intérieur.

Contrairement à la chirurgie classiquecette  technique permet de voir  directement dans le ventre à  travers un écran de télévision en regardant à travers une  plaie minuscule. Avec  cette technique, explique ce spécialiste, le praticien  est matériellement  indépendan  de l’image qui est retransmise sur l’écran. Si l’image est de mauvaise qualité, dit-il,  on ne peut pas travailler dans de bonnes conditions. « Il faut que l’image soit de bonne qualité, être méticuleux, avoir bien maîtrisé la technique pour travailler dans de bonne condition  », souligne  le Dr Basile Essola. Cette technique selon les experts est moins douloureuse, plus confortable et peut être pratiquée sur tous les patients. L’Université de Douala, qui est concernée  par ce projet au Cameroun travaille en partenariat avec  trois universités Belges, afin  de  créer un cadre de formation  pouvant  faciliter le  transfert de compétence et de technologie.

Ange Simo