Christelle DJATOU…inutile de chercher vous ne trouverez ce nom dans aucun de vos souvenirs d’artistes musiciennes, car cette jeune artiste vient tout juste de faire découvrir au Cameroun sa première production musicale, accompagné du titre « I need somebody » assorti d’un vidéogramme au standard international réalisé par Max Ngassa.

 

Née au Cameroun, cette digne fille du NDE un département bien distingué dans la région de l’Ouest, Christelle DJATOU de son nom véritable est allée à la conquête de l’Europe avec déjà la musique qui lui coulait dans les veines. C’est au club musique de l’université de Douala aux cotés de Serge Epoh (du groupe S-Team) ou Yvette Bassega (musicienne) qu’elle tisse sa première relation amoureuse avec la mélodie. Les études l’amènent en France (2007) etdepuis lors, son intégration dans la vie active la maintien à Bordeaux où elle vit avec sa famille. Mariée et mère de 3 enfants, Christelle a fait son come-back au pays pour présenter son maxi single en prélude de l’album baptiséKO-AM (Mon Amour). Un retour aux sources qui marque davantage l’identité culturelle de cette artiste à la voix jazzy, qui d’ailleurs prend le risque de se présenter aux yeux du monde avec une chanson écrite en sa langue maternelle (le Medumba). Si cette musique en elle-même nous emporte vers les entiers de la world music, il n’en demeure pas moins pour  la profondeur de ses textes et le choix de proposer autre rythme que le Ben Skin qui colle à la peau des musiciens originaires de cette partie du pays. Christelle chante l’amour dans tous ses contours, en langue Medumba, française et Anglaise.

« I needsomedy » le titre phare sur les 3 que contient son maxi single, permet à Christelle DJATOU de toucher et apaiser le cœur de ces femmes, trahies par leur compagnon qui entretienne une double relation amoureuse. On retrouvera aussi dans l’album annoncé de 6 titres au total des chansons telle que « Koâm » ou « Regarde-moi en face ». L’opportunité de sa soirée dédicace le vendredi  26 février 2016 à la Terrasse de Ndogbong siée à ce besoin de découverte.Entièrement enregistré en ‘live’ et produit en France, ce nouveau-né dans la famille des albums qui vendent au mieux la diversité culturelle camerounaise, est enfin dans les bacs, à chacun de l’apprécier et l’élever avec amour.

A.M