Bepanda Tandon et Bepanda Americain : Les Modeles de la Prostitution. Grand reportage dans les coins chauds de la ville.

 

    

Malgré les injonctions  et la décision  formelle du sous-préfet de Douala 5ème interdisant la pratique du commerce du sexe mieux, la prostitution au quartier  BEPANDA lieu dit Américain, le phénomène a plutôt pris de l’ampleur. A leur mise en congé pendant quelques mois ces belles de nuit effectué un retour en force dans la zone, chaque soir vers 19h elles s’exposent tout au long de la rue pour attendre des potentiels clients qui sont pour la plupart des conducteurs de motos-taxis dont plusieurs garent leurs engins pour contempler les belles cuisses de ces filles en quête permanent de pécule et n’éprouvent aucune honte à interpeler les passants autres usagers de passages. Sur place les conducteurs de motos-taxis que l’on considère comme des débrouillards dépourvus de moyens , se rincent bien les yeux et finissent par se laisser prendre au piège. Plusieurs motos y sont garées et chacun attend son tour.

      Les prostituées de BEPANDA Américain qui occupent tout une zone, s’installent dans les secteurs en fonction de la qualité et de la catégories, vous y trouverez la jeune génération constituée des prostituées toutes fraîches avec des poitrines tendres et attirantes, les cuisses brillante au corps décapé et des coiffure de fée qui captivent une catégorie de jeunes et surtout les conducteurs de motos-taxis qui se plaisent à mettre une partie de leur maigre recette journalière en jeu pour satisfaire leurs désirs sexuels, au terme cette aventure plusieurs conducteurs de moto qui laissent leurs engins en bordure de la chaussée pour suivre ces prostituées sont le plus souvent victimes du vol de leurs motos, ces derniers n’ont plus que leurs yeux pour constater le forfait.

     

Dans série des filles fraîches les prix du sexe varient entre 1 000fcfa avec préservatif  et 1 500fcfa pour le « full contact »c’est –à-dire le contact en direct sans préservatif et si le client souhaite associé caresses et contact en direct, il doit débourser la somme de 2 000fcfa, mais il est important de savoir que ces qui veulent gagner en temps pour avoir plus d’argent n’accepte pas souvent les caresses et refuse d’aller deux fois avec le même client car, selon elle la prolongation avec le même client met long leur rend le travail plus difficile. Parfois  certaines personnalités y font des tours pour satisfaire leurs envies après le boulot.

      L’autre catégorie de prostituées de BEPANDA Américain est composée des femmes âgées encore appelées vielles carcasses qui ne font aucun tri de client, là-bas c’est le vrac et les meilleurs sont les papas dont nombreux sont ceux qui abandonnent leur domicile le soir pour faire un tour chez la voisine. Dans cette série en voie de disparition, se trouvent des vieilles mères à la poitrine bien amortie, les seins plats tels les cordes d’un cheval tenues par un cavalier en pleine compétition. Ces mamans sont de tous les poids, taille et couleur, elles ont du mal à tenir debout pendant dix minutes, raison pour laquelle elles se servent toujours des chaises pour « tacler »les clients. Les mamans là coûtent extrêmement moins chères et sont à la portée de tous car, elles n’ont plus rien à gagner, ni rien à perdre : avec une pièce de 500fcfa, le client est conduit dans un couloir dit de la mort pour se soulager. La maman qui ne ressent plus le plus le plaisir de sa tendre jeunesse se comporte comme une femme atteinte de frigidité qui attend que son partenaire fasse tout le travail.

      

Dans cette activité commerciale du sexe les jeunes garçons trouvent leur compte mais les vieux qui y arrivent ont du mal à démarrer et à dégainer , résultat des courses leur aventure avec ces belles de nuit s’achève mal, n’ayant pas pu atteindre l’orgasme, le père qui s’engage chez ces rombières se voit balancer de côté tel un vulgaire malfrat ne pouvant pas faire du bruit pour éviter que la famille soit au courant, le père est obligé d’accepter son échec et de rentrer chez lui la queue entre les jambes tel une poule mouillée. Bien que le spectacle de BEPANDA Américain intéresse certains usagers, il est à relever que les prostituées s’associent pour louer les chambres dans lesquelles elles font la passe, selon l’ordre établi, les unes accompagnées de leur clients vont après les autres et lors le rythme de l’affluence est dense deux prostituées peuvent se retrouver dans la même chambre, chacun avec son partenaire sur une natte ou sur un minable matelas, chez elles, il n’ya ni honte, ni protocole. Il est aussi utile de souligner que lors qu’un client a régulièrement payé et n’a atteint son objectif de se vider la relation se poursuit par une altercation rapidement calmée par certains gros bras complices de ces belles de nuit et si le client commet l’erreur de se présenter sans argent alors qu’il a déjà  consommé le fruit de la passion son compte est réglé  par les mêmes  gros prêts à confisquer vos vêtements et à vous laisser rentrer chez vous comme un ver de terre . A BEPANDA ça ne rigole pas.

      Par ailleurs, à BEPANDA TANDON, l’actualité des faits de société est marquée par l’homosexualité orchestrée par une race de jeunes filles qui se dévoilent ouvertement dans la rue à travers leurs agissements. Leur rôle en soirée est de faire la cour aux autres femmes comme elles pour se faire de l’argent en se servant de leur langue pour captiver les parties intimes de leurs partenaires. C’est une activité qui semble bien marché à BEPANDA TANDON où des véhicules garent discrètement dans certains coins  et dont la propriétaire sort quelques minutes après pour partager avec ces lesbiennes qui vadrouillent secteur du porc braisé sans jamais évoluer avec les garçons , elles ont leur bande et se retrouvent tous les soirs pour se détendre, elles ont des caractères physiques masculins et sont parfois confondus aux hommes.

    Le samedi 16 janvier 2016 aux environs de 20h à BEPANDA TANDON, les clients assis à la terrasse d’un snack-bar ont failli vivre l’inimaginable car, l’une des lesbiennes qui sillonnait la zone s’est permise le luxe d’aller draguer une dame à peine sortie de la grosse cylindrée de son mari pour acheter les brochettes de porc braisées. Mise dans tous ses états la dame a levé le ton en lui disant : « c’est la dernière fois,  je  ne suis pas ce genre de femme, arrête ton spectacle et dégage si non… »  c’est  alors que la dragueuse avant de quitter les lieux a présenté toutes ses excuses à cette dame sidérée en lui précisant que : « c’est une confusion ».Rapidement, cette lesbiennes à la carrure d’homme s’est retournée pour aller rejoindre ses complices dans un coin du secteur.

     D’après certaines indiscrétions, ces lesbiennes partagent leur plaisir avec les femmes d’une certaine classe qui leur filent des bons cachets pour honorer les conditions de leurs cercles vicieux. De l’argent dit sale qui n’aide pas ces jeunes filles à améliorer leurs conditions de vie pourtant elles peuvent faire mieux que cette activité pour gagner leur pain quotidien.

     

L’autre fait divers vécu à BEPANDA lieu dit DOUBLE BALLE  concerne les échanges de propos peu cordiaux entre une dame et un monsieur tous deux clients d’une moto qui les a transportés en surcharge vers le commissariat du 7ème arrondissement. Durant le parcours, la dame assise entre le conducteur de la moto et le monsieur, a ressenti des piqures permanentes sur son postérieur et a fait l’effort de garder silence. Ce silence considéré comme une acceptation des gestes sensuels du monsieur, l’ a plutôt encouragé à aller au-délà de tout au point de vouloir induire le conducteur de la moto en erreur, échappant ainsi à un accident au niveau du lieu dit Boulangerie La Paix.

    La dame courroucée s’est mise en colère et a traité le monsieur de tous les noms d’oiseau, le conducteur de la moto qui ne s’intéressait pas à leurs discussions les déposés à BEPANDA DOUBLE BALLE et sur place l’affaire a pris une autre tournure devant une foule qui a bien constaté que le devant du pantalon du monsieur avait une forme inhabituelle. Difficile pour lui de calmer l’individu caché dans son pantalon et déterminé à ne regarder que le ciel, pas possible de le ramener sur terre. La situation du monsieur l’a plongé dans la honte devant riant aux éclats, l’homme s’est vu obligé de placer son sac à main devant lui pour continuer son chemin en descendant vers BEPANDA PEUPLE.

    Des cas comme celui là sont récurrents à Douala lorsqu’on surcharge une femme et un homme sur une moto, le « bâchement  comme on le dit si bien à Douala entraîne toujours des conséquences. Certains hommes sensibles ont souvent livré des bagarres avec des inconnus surchargés avec leur dulcinée, les soupçonnant d’être en train de courtiser cette dernière. L’interdiction des surcharges sur les motos ne semblent concerner les conducteurs de motos-taxis traités des hors la loi : pas évident de les contrôler, ils sont doués dans l’art de contourner les mesures prises par les autorités de la ville, il faut du temps pour les éduquer et les sensibiliser.

Guillaume TCHOUPO SAPHIR