Le chef de quartier de Ndogbat II Sa Majesté Elias Hie Malet a effectué une descente à l’école primaire Saint-Kisito pour remettre des dons pour barrer la voie au Covid-19. Il a répondu à nos questions.
Qu’est-ce qui peut expliquer les dons que vous offrez aux élèves de l’école Saint-Kisito de Ndogbat II ?
C’est l’amour des enfants qui explique ça. Il ne faut pas oublier que c’est le Cameroun de demain. Alors il faut les préparer pour demain. Malheureusement, on voit à Kumba comment cela s’est passé. Ce n’est pas ce que nous souhaitons ici. Nous souhaitons encadrer les enfants pour qu’ils soient capables de nous remplacer demain. Moi je suis à la retraite, mon président du comité de développement est en retraite. Les plus jeunes sont appelés à nous remplacer. Parmi ces plus jeunes qu’on encadre, peut-être un autre Biya ou Ahidjo en sortira pour gérer le pays. J’ai deux motivations dans ma vie : les vieillards et les enfants.
Après ces dons de cache-nez, on peut s’attendre à d’autres dons pour d’autres couches de la société ?
Absolument. Je suis ouvert à toutes les propositions qui peuvent m’être faites. Et à ce sujet, tant que j’aurai les moyens, je le ferai toujours. Je suis rentré au Cameroun pour faire du social parce que je crois qu’il nous en faut. A mon échelle, je n’ai pas assez de moyen mais le peu que j’ai, j’essaie de donner à ceux qui n’en ont pas.
Qu’est ce qui aura motivé le choix de Saint-Kisito pour ces dons ?
Saint-Kisito, c’est mon école maternelle. En 1959, j’ai été inscrit à Saint-Kisito. Et nous étions parmi les premiers élèves de cette école. Donc naturellement et qui plus est, c’est dans le quartier dans lequel je suis chef. J’ai donc pensé à cet établissement.
Quel message pouvez-vous adresser aux personnes pour qu’elles vous accompagnent ?
Se tenir la main. Se tenir main dans la main. On avait une chanson au collège de la Salle où on nous apprenait à nous tenir main dans la main. Et main dans la main, on y arrivera, il n’y a pas une catastrophe. La catastrophe c’est nous-mêmes. Si on se tient par la main, on y arrivera. Tous ceux qui sont avec moi savent que c’est parfois difficile mais en se soutenant par les épaules, on y arrive. C’est tout ce que je peux leur dire. De ne pas baisser les bras.
Propos recueillis par Pieben
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