Le ministre de la jeunesse et de l’éducation civique rassure et assure les jeunes quant à leur avenir, les appelant néanmoins au civisme.

Voici bientôt deux semaines que ça dure. L’ensemble des régions du Cameroun vibre au rythme des activités dédiées à la célébration de la fête nationale de la jeunesse. L’évènement est célébré chaque année en date du 11 février. Cette 50e édition se veut aussi particulière à cause du contexte sécuritaire national marqué par la guerre contre le groupe djihadiste Boko Haram. Ce qui n’oblitère en rien la fibre patriotique des jeunes à travers le pays. Dans un entretien exclusif accordé à Camerounsport-Info, le membre du gouvernement s’est érigé en défenseur de la jeunesse. Pour Mounouna Foutsou, « le problème des jeunes c’est d’abord, comme ils le disent eux-mêmes, un problème réel d’insertion professionnelle. Mais il y a également un problème de moralité, parce que c’est un cercle vicieux qu’il faut couper si nous voulons progresser ».

Le patron du ministère de la jeunesse a énoncé un train de mesures gouvernementales visant à changer la donne. C’est le cas de la campagne nationale d’éducation civique et d’intégration nationale. « Cette intensification de la campagne doit s’accompagner de l’insertion professionnelle pour montrer aux jeunes aussi les possibilités qui s’offrent à elles », a précisé le Ministre de la jeunesse.

Dans le cadre des activités de réflexion, il est organisé à Yaoundé et sur l’ensemble du territoire national, des échanges en faveur des jeunes. Ces rencontrent concourent à promouvoir notamment l'entrepreunariat jeune. « Bien de jeunes font des choses extraordinaires. Il y en a qui portent des projets brillants et  voudraient des financements. Il faut du marketing pour intéresser des gens à ces initiatives », a souligné Mounouna Foutsou. Le Minjec encourage du reste la jeunesse de croire en l’avenir, dans un élan de « la citoyenneté responsable ».

S.B