Ancien capitaine de l’équipe nationale de karaté, aujourd’hui, président de l’association sportive internationale dénommée « Diaspora Camer Arts martiaux et sports de combat », il décline les grandes lignes du stage de karaté de haut niveau qui démarre mardi prochain à Yaoundé et à Douala, en collaboration avec les Ligues régionales de Karaté du Centre et du Littoral.

 C’est quoi ce stage de Karaté de haut niveau que vous organisez mardi prochain ?

     Comme son nom l’indique, c’est un stage de Karaté d’un haut niveau organisé par l’association « Diaspo Camer Arts martiaux et sports de combat » que dirige modestement ma petite personne. C’est une association sportive créé à Paris, il ya quelques mois dans le but de vulgariser et de consolider les valeurs de la discipline sportive qu’est le Karaté. Pour cette première édition parrainée par la Fédération camerounaise de Karaté et coordonné par moi-même et mon collègue Enama Simon, nous voulons en faire une grande réussite sur le plan de la mobilisation, sur le plan de la participation et du message sur nous souhaitons faire passer.

    

 

Qui sont ceux qui sont qui sont concernés par ce stage et peut-on dire que vous êtes prêts à démarrer mardi ?

    Vous savez, tout le monde met la main à la pâte pour garantir un plein succès à cet événement. C’est pourquoi toute l’équipe est dehors ; on essaye de sensibiliser les présidents de clubs et les dirigeants de clubs sur le bien fondé de cette association ainsi que du stage qui est sur plusieurs points bénéfique à tous. Car, nous allons expliquer aux jeunes comment se passe la compétition à l’international, nous allons entrer dans les méandres de la compétition de haut niveau pour le bien de nos athlètes qui sont appelés à se frotter à la haute compétition hors de nos frontières. Je crois qui ne faudra pas rater ce stage. Je l’ai dit plus haut, il se déroule sous le haut patronage de la Fédération camerounaise de Karaté et donc, le président Emmanuel Wakam nous a déjà donné l’aval des clubs de la région du Centre. A Douala également,  les choses bougent par l’entremise du président de la Ligue régionale qui est M. Mingolé.

     Faut-il débourser de l’argent pour y prendre part ?

      Nous exigeons une modique somme de 2000 Fcfa seulement par participant. La bonne nouvelle c’est que les fonds collectés seront affectés à l’achat des fournitures, pour la préparation des rentrées scolaires de nos jeunes karatékas scolarisés. C’est notre façon à nous d’encourager les jeunes à faire du sport mais surtout, aller à l’école.

    Vous avez parlé de Douala et Yaoundé à quand une autre région du Cameroun ?

     Vous savez, on envisage de faire le tour du Cameroun, mais pour l’instant nous avons décidé de démarrer par les deux grandes villes du pays. Les prochaines éditions seront certainement tournées vers d’autres villes, vers d’autres régions.

     Réalisé par S.E.