« Une finale ne se joue pas, elle se gagne » !

…Les lionnes indomptables l’ont bien compris cette fois, après une brillante qualification aux jeux olympiques de Rio de Janeiro sur leurs propres installations.

Un ticket pour le Brésil arraché aux Egyptiennes, laminées tout d’abord dans la 1ère manche 14-25. Avant de se réveiller et renverser la vapeur dans le 2ème set 27-25. Les pharaonnes bien décidées à tailler la crinière des lionnes indomptables ont confirmé leur break au 3ème set 25-21 et profiter d’un moment de flottement des filles de Jean René Akono (le coach) pour aborder aussi la 3ème partie avec l’avantage au score. C’est le moment choisi par la capitaine Christelle TCHOUDJANG NANA pour sonner la fin de la recréation au filet, les attaquantes réceptionnistes pour smacher et bloquer les assauts égyptiennes, mais aussi nos passeusespour distiller des passes millimétrées sur toutes la ligne d’attaque du Cameroun.

                                                                            Crédit Photo: Guy Suffo

 

Le rouleau compresseur étant en marge, le Cameroun rattrape et dépassent au score son adversaire pour conclure le 4ème set 25 points à 23. A l’égalité deux manches partout,  le « golden set » était une simple formalité pour Stéphanie Fotso Mougong, Fawziya Abdoulkarim, Laetitia Moma Bassoko et les autres qui ont marché majestueusement vers Rio de Janeiro, en concluant l’affaire sur 15 points contre 7 pour l’Egypte qui pourtant s’était donné du mal à éliminer le Kenya en demi-finale. Le 7ème homme (le public) a plus que joué son rôle dans les gradins, car malgré les moments difficiles dans le match il n’a cessé de scander le nom du Cameroun et des chants d’animation pour raviver la flamme.

Le Cameroun est donc le 1er ambassadeur de l’Afrique à ces J.O. une 2ème place reste possible pour l’Egypte(2ème)  et le Kenya (3ème) qui joueront les barrages avec d’autres pays d’outre-mer.

L’euphorie et les cris de joie et de célébration ont embrasé le Taraflex du palais polyvalent des sports de Yaoundé pendant de longues minutes, avec les applaudissements et encouragement même dans les vestiaires après le match, du ministre des sports et de l’éducation physique, de plusieurs autres autorités administratives diplomatiques et sportives. Des moments de communion avec les des dames qui viennent d’écrire en lettre d’Or, le nom du Cameroun dans l’histoire du volleyball mondial.

Aimé Moukoko