Depuis 2013, MAURICE FEUZE est à la tête de la ligue régionale de tennis du Littoral, c’est la première fois qu’il accède à cette fonction à la faveur des élections qui ont mis à l’écart DENIS TAMOUKOUE.
Le nouvel homme fort du tennis dans Littoral arrive avec des ambitions et des projets qui épousent l’adhésion de l’ensemble de ses collaborateurs. Des projets de rêve démystifiant le tennis jadis réservé aux familles nanties et donnant la possibilité aux couches défavorisées de pratiquer ce sport et c’est dans cette catégorie des vulnérables que sortent les grands champions. Curieusement au fil de l’évolution des activités certains collaborateurs de MAURICE FEUZE se sont rendus compte qu’ils se sont trompés de chemin, d’autres sont venus pour des fins politiques et faire des affaires mais la mayonnaise à tarder à prendre et conséquence ils ont pris la pour d’escampette, les plus modérés évoquent des raisons professionnelles pour justifier leurs absences aux assises de la ligue. Une chose est certaine, ils reviendront solliciter des postes pour la prochaine olympiade histoire de procéder aux trafics d’influence, se targuer du titre pour démontrer qu’ils sont à la hauteur de la gestion des hommes et aspirer aux fonctions plus importantes au sein de leurs entreprises.
A l’heure actuelle, le président MAURICE FEUZE est abandonné à lui-même, les appels lancés afin que chaque responsable de la ligue présente ses projets pour 2016 sont restés lettres mortes, les seules propositions de programme sont venues des handicapés (HANDISPORT) qui s’entraînent au tennis club de Douala et sont prêts pour la saison 2016.
Il est important de souligner que le tennis dans le Littoral a connu une avancée remarquable depuis l’élection de MAURICE FEUZE en 2013, les stages, les séminaires, les compétitions et bien d’autres ont été organisés avec l’appui régulier d’OYEBOG vivant aux Etats-Unis. Le constat relevé fait état de l’engagement d’une seule ligue départementale sur quatre, celle du Wouri active avec deux clubs affiliés, une participation mitigée qui donne de préciser qu’une ligue ne saurait bien fonctionner sans les clubs. Cet échec serait la conséquence de la mauvaise politique du prédécesseur de MAURICE FEUZE.
Par ailleurs, la formation des entraîneurs de tennis se pose avec acuité car plusieurs d’entre eux étaient des ramasseurs de balle qui ont profité du vide pour s’improviser à ce poste. Ainsi , l’association des entraîneurs de tennis qui ne semble pas bouger, doit se réveiller et s’activer à former les entraîneurs surtout les jeunes volontaires. L a formation est une nécessité et le déficit observé est un vide à combler et un grand défi à relever au sein de la ligue du Littoral .
Il ne fait aucun doute que le tennis camerounais regorge de nombreux mais ceux-ci sont confrontés à l’épineux problème des infrastructures, les cours de tennis appartenant pour la plupart aux entreprises privées, l’accès n’est évident pour les jeunes tennismen qui rêvent d’une carrière radieuse. Devant cette insuffisance l’Etat camerounais est interpelé quant à son implication et son engagement à offrir des cours de tennis aux pratiquants.
Plusieurs bons points sont à mettre à l’actif du président MAURICE FEUZE qui a réussi à ramener quelques partenaires pour soutenir le tennis dans le Littoral, à assurer l’émergence des talents d’où un bilan plein et positif même si la satisfaction n’est pas celle escomptée. Aujourd’hui, le rêve de MAURICE FEUZE est de professionnaliser le tennis dans le Littoral et l’une de ses fiertés reste l’organisation du tournoi MIMA ( Millénium Management) par madame ELIANE NANA qui a été rehaussé par la participation de grand champion de ROLAND GARROS en 1983, le franco-camerounais YANNICK NOAH au tennis club de Douala à BONANJO.
Face aux indélicatesses observées, le président MAURICE FEUZE promet d’aller jusqu’au bout de ses ambitions.
Guillaume TCHOUPO SAPHIR
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