L’ancien chef du service des sports du quotidien Le Jour s’est éteint au petit matin du dimanche 6 décembre 2015, terrassé par une maladie.

La nouvelle est tombée tel un couperet dans le milieu de la presse ce dimanche 6 décembre 2015. Ce qui semblait être une rumeur se confirme après recoupage de l’info. Ateba Biwole est mort. Celui qui officiait comme chef service des sports au quotidien le Jour a cassé sa plume ce matin du 7 décembre 2015 à l’hôpital Jamot de Yaoundé, après avoir été vaincu par une maladie qui l’avait éloigné de sa salle de rédaction depuis deux mois. Une salle de rédaction qui pleure depuis dimanche son reporter le plus prolifique. Atebson comme ses proches l’appelaient affectueusement animait en effet trois pages du journal grâce à une équipe de journalistes qu’il coordonnait. Achille Chountsa, l’un d’eux, se dit « profondément choqué et ne vois pas quelles déclaration il peut faire en ce moment ». 

                                    


Ateba Biwole

Une nouvelle extrêmement bouleversante qui a désarçonné tous ses collègues et confrères. « C’était un journaliste de terrain. Il ne faisait jamais les articles à partir du téléphone, encore moins des réseaux sociaux. Ses pages étaient les pages les plus animées du Jour de part leur illustration », se souvient Younoussa Ben Moussa, collègue d’Ateba. Pour Lindovi Ndjio, chef  du service des Sports au quotidien La Nouvelle expression, « C’était un bosseur, un passionné. Il a su donner les couleurs à la presse sportive de la part la qualité de ses papiers ». Ainsi, les hommages fusent de partout depuis dimanche, pour saluer la mémoire de ce jeune journaliste fauché à la fleur de l’âge, 29 ans.
Ateba Biwole comme il signait ses papiers avait également pour prénoms Ulrich Fabrice. Produit de la 35è promotion de l’Ecole de journalisme Esstic de Yaoundé, il intègre la rédaction du Jour en 2008. Après avoir fait ses preuves dans le service sport et le service culture, il a la confiance de son employeur qui le nomme chef service des Sports en 2012. Il couvre deux coupes d’Afrique des Nations (2012 au Gabon et 2015 en Guinée équatoriale). Il décède en laissant derrière lui un enfant de quelques mois.  La presse en général et la presse sportive en particulier perdent un précieux élément, qui avait tout l’avenir devant lui. Adieu Atebson.

Achille Le Baroudeur