De nombreux techniciens « blancs » sont annoncés sur le banc de touche de l’équipe fanion du Cameroun. Mais la Fecafoot ne s’est encore officiellement prononcé sur la succession d’Alexandre Belinga.
Qui succédera à Alexandre Belinga à la tête de l’encadrement technique des Lions indomptables du Cameroun ? Bien malin qui répondra à cette question. Ce qui est sûr, c’est que depuis l’expiration de l’intérim assurée par le coach Belinga, un boulevard de supputations s’est ouvert au sujet de celui qui le succédera. Et ce ne sont pas les noms qui manquent. Tous des « Sorciers blancs ». Le premier est Claude Leroy. A l’évocation du nom du technicien français, de nombreux camerounais sont unanimes qu’il a le profil de l’emploi. C’est Leroy, l’on se souvient, qui avait offert au Cameroun, sa deuxième Coupe d’Afrique des Nations en 1988 au Maroc. Habitué de la tanière, il était revenu en 1998 pour conduire l’équipe à la coupe du monde de cette année-là en France. Sortis au premier tour, les Lions avaient enregistré une prestation honorable, mais avaient été victimes de machination orchestrée, disait-on à l’époque, par la Fifa et dont les munitions sortaient du sifflet des arbitres. Beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Aujourd’hui, Claude Leroy est pressenti comme le choix numéro un, lui qui a récemment déclaré sur les antennes de Canal+ que « mon rêve c’est de finir dans un pays où l’on reconnait ma valeur ».
Lions Indomptables
Image: camerounsport-info.com
Outre Claude Leroy, d’autres noms reviennent sur les tablettes de ceux qui lisent dans les boules de cristal. Hervé Renard. Un nom qui est désormais associé à la Coupe d’Afrique des Nations. Le français est qualifié par la presse sportive de « distributeur automatique de Can ». Il en est double vainqueur avec la Zambie en 2012 et la Côte-d’Ivoire en 2015. Remercié de Lille le 11 novembre dernier pour insuffisances de résultats, Renard est libre de tout engagement. Puisque l’Afrique semble bien lui réussir, il serait peut-être intéressé par une aventure au Cameroun. Reste à confirmer. Un autre entraineur cité, est Giovanni Trapatonni. Bien connu des fans de foot, lui qui a entrainé de nombreux clubs mythiques de série A italienne avant de conduire la sélection nationale la Squadra Azura. Il est connu pour sa rigueur et sa tactique qui lui ont valu le nom du « Trapp ». Certaines langues disent qu’il aurait mandaté un agent pour déposer sa candidature à ce poste auprès des responsables fédéraux camerounais.
Le dernier qui revient ces derniers jours est Milovan Rajevac. Le technicien serbe, méconnu du grand public serait pourtant dans les petits papiers de Tombi A Roko Sidiki, le président de la Fécafoot. De sources proches de la fédération, le serbe serait aidé en cela par l’équipementier Puma qui chercherait à imposer cet entraineur. L’on apprend même que Tombi aurait eu une entrevue avec les responsables de la firme allemande cette semaine et le sujet a été évoqué. Pour mémoire, c’est Milovan Rajevac qui avait conduit les Blacks Stars du Ghana à la finale de la coupe d’Afrique 201 en Angola, malheureusement perdue face à l’Egypte. C’est encore lui qui échoue en quart de finale du mondial 2010 avec la sélection ghanéenne. Tout compte fait, on serait à peu certain que le prochain entraineur des Lions indomptables sera un expatrié. Au grand dam des techniciens camerounais qui sont confinés au rôle de sapeurs pompier s. le cas Belinga en est une autre illustration. En attendant que la fédération se prononce officiellement.
Achille Le Baroudeur
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