Le Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football vaque normalement à ses occupations à la Fédé, confondant ainsi ses détracteurs qui l’ont annoncé suspendu.

Certains médias l’annonçaient suspendu de toute activité de la Fédération camerounaise de football. Pourtant il n’en est rien. Le secrétaire général de la Fecafoot, faussement accusé d’être impliqué dans un vaste réseau d’immigration clandestine vers l’Europe, vaque normalement à ses occupations.

Le mardi 15 novembre 2016, alors que la toile s’enflammait sur cette prétendue suspension, Blaise Moussa traitait de certains documents officiels de la Fédé dan son bureau avant de prendre part à la conférence de presse des Lionnes indomptables du Cameroun en fin de matinée au Mont Febe Hôtel de Yaoundé.

« Ce sont des chiens écrasés. On dit qu’il y a une lettre de l’Ambassade de France, on ne la voit pas. On dit qu’il y a une suspension, on ne voit pas le texte. On dit qu’il y a un Comité qui s’est réuni, il n’a jamais siégé », soutient Blaise Moussa chez nos confrères de Camfoot. « En dehors de l’équipe nationale explique-t-il, nous avions au départ prévu une liste de 35 noms pour la délégation administrative de la Fédération devant accompagner les joueurs. Mais à l’Ambassade, l’on nous a demandé de revoir cette liste à la baisse. J’ai moi-même tranché. Et nous sommes alors restés avec une liste de 25 noms, dont des journalistes. Or, parmi ces 25 personnes, à peine une vingtaine a obtenu le visa. Et toutes ces personnes sont revenues au Cameroun ».

Selon lui, la Fécafoot joue un rôle de recommandation auprès des Ambassades, sur la base d’une sélection restrictive et serrée des profils. Or, « il n’y a aucune garantie que les personnes dont la Fédération sollicite des visas les obtiennent. Les représentations consulaires sont autonomes et souveraines. Elles savent sur quels critères elles octroient des visas », ajoute-t-il. 

Y.L.K (Avec Camfoot)