Candidat à sa propre succession à l’élection du 28 juillet prochain, le président de la Lfpc a dévoilé hier  au cours d’un point de presse, à Yaoundé, son projet sportif.

 

Quel  bilan faites-vous de ces quatre dernières années passées  à la tête de cette organisation ?

Les acquis de mon précédent mandat se déclinent en trois points. Sur le plan administratif, nous avons la création d’un Secrétariat général opérationnel et efficace qui coordonne l’activité dans tous les services, organes et commissions de la Ligue ; l’instauration depuis lors depuis d’une collaboration participative constante entre la Ligue et les clubs permettant une meilleure prise en compte des problèmes de ces derniers et un accompagnement permanent de ceux-ci par la Ligue ; la formation et le recyclage de plusieurs corps de métiers de la Ligue pour plus de performances ( arbitres, commissaires des matches, kinésithérapeutes, entraineurs). Sur le plan financier, l’informatisation de la gestion quotidienne de la Ligue avec la traçabilité des différentes transactions et la bonne tenue des documents comptables. Nous avons par ailleurs entamé des discussions avec le patronat en vue de  convaincre  les entreprises privées à investir dans le football  professionnel et nous avons également obtenu la participation de l’Etat à la prise en charge des salaires des joueurs et encadreurs  à hauteur de 560 millions par saison. Enfin sur le plan sportif, nous avons acquis le déroulement sans interruption des championnats de Ligue 1 et 2.

S’il vous revenait d’être à nouveau à la tête de la Lfpc au soir du 28 juillet prochain quel sera votre vision ?

Ma vision comme je l’ai présentée à beaucoup  d’entre vous  est de rendre le football professionnel camerounais  crédible dans les quatre prochaines années. Il ne s’agit pas seulement d’un rêve mais d’une ambition pertinente et futuriste que je voudrais sortir des fonds baptismaux avec tous ce qui, comme moi, croient encore en notre football. Nous avons entamé ce travail depuis notre arrivée à la tête de la Ligue. Il est vrai, les défis sont encore nombreux et les enjeux énormes, mais j’entrevois déjà ce qui sera un réel motif de satisfaction pour nous tous.

De manière détaillée que comporte votre nouveau cahier de charge ?

Mon cahier de charge est d’or et déjà dressé. Le général Pierre Semengue que je suis n’est pas un enfant. J’ai plus de 81 ans. Ce sur quoi je compte m’appesantir est la promotion de l’image des sociétés qui accompagnent le gouvernement dans cette œuvre et la promotion d’une meilleure image du Cameroun à l’étranger pour ce qui est du plan diplomatique et médiatique.  Sur le plan économique, la création de quarante sociétés sportives employant au minimum 5000 personnes, la possibilité pour l’Etat camerounais de prélever des impôts sur les montants des transferts des joueurs. Et sur le plan sportif, la construction des infrastructures pour dénicher  de nouveaux talents, mais aussi le maintien de talents bien rémunérés dans le pays dans le but de disposer des équipes nationales performantes dans toutes les catégories à savoir les minimes, les cadets, juniors espoirs et seniors.

Propos recueillis par Vladimir Obama