La Fédération gabonaise de football a dressé le bilan de la saison 2016-2017, lors de son 56e congrès ordinaire organisé à Libreville. S’il s’est satisfait des actions de renforcement des compétences des acteurs du football, le président de la Fegafoot a cependant déploré une saison chaotique sur le plan footballistique.

Réunie le 28 octobre dernier à Libreville pour son 56e congrès ordinaire, la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) a passé en revue la saison 2016-2017. «L’année qui s’achève a été intense et peu satisfaisante pour notre sport roi et la Fegafoot. En résumé et presqu’en deux mots, je dirai qu’il a été question de mauvaises nouvelles et de grands défis», a déploré le président de l’instance fédérale.

Dans le registre des mauvaises nouvelles, Pierre Alain Mounguengui a encore en mémoire le parcours de l’équipe nationale sénior, éliminée de la course au Mondial 2018. Mais aussi, la prestation chaotique de l’équipe nationale U17, éliminée dès le premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (Can) de cette catégorie, organisée à Libreville. Ou encore, le parcours raté du CF Mounana en phase de poules de la coupe de la Confédération africaine de football (Caf).

                                                             Le bureau fédéral lors du 56è Congrès de la Fegafoot 

«Nous ne pouvons nous satisfaire de tels résultats», a-t-il déclaré. «Certes, il ne fait aucun doute que le football gabonais a un avenir prometteur, mais il est essentiel que des mesures appropriées soient soutenues par un large consensus», a reconnu Pierre Alain Mounguengui. Cependant, tout n’aura pas été sombre au cours de cette saison. Le patron de la Fegafoot s’est notamment réjoui des avancées réalisées au niveau des travaux d’achèvement du centre technique de Bikélé ; avec deux stades d’entrainement dont un en revêtement synthétique et l’autre en gazon naturel.

Pierre Alain Mounguengui a aussi salué la convention de partenariat que la Fegafoot a signé, en mars, avec la Fédération royale marocaine de football (FRMF). «Depuis le dernier Congrès d’octobre 2016, la Fegafoot est parvenue, au moyen de diverses mesures, à résorber certains problèmes que connaissait notre football (…) Les actions de développement de la Fégafoot n’ont cessé de se diversifier depuis mon élection en 2014, notamment dans le but de renforcer les compétences et professionnaliser les acteurs du football», a-t-il souligné.

Pour les acteurs du ballon rond, l’Etat et l’ensemble des parties prenantes du football doivent davantage s’impliquer pour de meilleurs résultats. «Il faut que l’Etat mette la main à la patte pour mobiliser les moyens. Il faut aussi que les clubs, de leur côté, se professionnalisent un peu plus», a suggéré le président de l’Union sportive de Bitam (USB).

Dans ce sens, Bienvenu Obiang Essono a estimé que la Ligue nationale de football professionnel (Linafp) doit proposer un projet plus attrayant pour séduire les entreprises approchées dans le cadre du sponsoring. «La Fegafoot doit s’impliquer davantage pour le bon fonctionnement de la Linafp», a indiqué le président de l’USB. Le 56e congrès ordinaire s’est achevé par l’adoption du rapport moral et financier de la Fegafoot.