Le sélectionneur des Lions U-23 parle du déroulement du stage après une semaine de travail.

 

Après une semaine, quelle appréciation faites- vous de ce stage de préparation?

C’est un stage qui se passe dans de très bonnes conditions. C’est un groupe de jeunes joueurs avec plein de qualités. Ils ont plein d’envie et ils sont en train de monter en puissance pendant cette deuxième semaine. Nous avons beaucoup progressé sur le plan technique, tactique et athlétique. Au regard de ce stage, nous avons espoir cette équipe fera un bon tournoi en Azerbaïdjan. L’autre objectif que nous nous sommes fixés est de préparer cette bonne relève pour l’équipe nationale A

Sur quels aspects insistez-vous lors des séances de travail?

Nous avons encore beaucoup de problèmes au niveau de la finition. Mais, je suis tout à fait persuadé qu’avec les nouvelles séances d’entraînements et les différents matchs amicaux, nous pourrons combler ces lacunes et trouver des automatismes. Ceux qui sont là travaillent pour peaufiner la préparation. Un match d’entraînement permet de voir les aspects du jeu à parfaire pour être prêt au début de la compétition.

Comment gérez-vous l’absence de plusieurs cadres encore retenus par leurs clubs ?

Tous ces joueurs sont hyper importants dans le groupe. On essaye de travailler pour avoir un groupe assez homogène. Même ceux qui sont du côté de l’Occident ont très envie de jouer pour leur équipe nationale. Mais, ce n’est pas une période Fifa oui les joueurs doivent obligatoirement rejoindre leur sélection. Nous sommes en négociations avec leurs clubs et d’ici la semaine prochaine, il y’en a plusieurs qui vont intégrer le groupe pour la dernière ligne droite du stage.

Que peut-on attendre de ce groupe visiblement très jeune ?

Ce sont des jeunes joueurs que nous avons convoqué après le travail de détection. Notre vivier est assez large pour pouvoir donner la chance à tout un chacun. L’objectif est de les récupérer assez rapidement afin qu’ils ne jouent pas pour d’autres équipes nationales. Nous misons beaucoup sur eux même s’ils sont encore très jeunes. L’avenir leur est prometteur, s’ils continuent à travailler. Ce sont des nouveaux. Ils ne savent pas encore ce qui se passe dans la tanière. Raison pour laquelle ils se battent pour rapidement se mouler dans ce groupe.

Propos recueillis par C.I.M

 

 « Je veux gagner ma place »

Paul-Henri Moussinga, défenseur d’Amiens en France

C’est ma première sélection. Je suis bien arrivé et j’ai été bien accueilli par l’ensemble de l’équipe. Les autres joueurs m’ont vraiment mis dedans dès ma première séance d’entraînement. Je compte gagner une place de titulaire et cela passe par le travail.  C’est un passage obligatoire pour prouver ce que je vaux et intégrer l’équipe nationale A. Je joue  à Amiens  C, un club de Ligue 2 en France. Ça fait deux ans que j’ai rejoint cette équipe et je progresse beaucoup. Je m’entraîne avec le groupe professionnel mais, je joue le week-end avec l’équipe réserve. Je ne suis pas qu’un baroudeur dans ce stade. Il m’arrive d’avoir quelques gestes d’éclats. Je me dépense beaucoup pour toujours donner satisfaction à l’entraîneur. Je suis né en France mais  je suis venu très vite au Cameroun pour repartir à l’âge de trois ans. C’est en France que mon histoire avec le football a commencé.  C’est une vraie passion, c’est ma vie. Je travaille chaque jour pour être toujours performant sur le terrain. 

 

« Fournir beaucoup d’efforts »

Yves Kamy Ntankeu, Kk Decci, Serbie

Je me sens très bien au Cameroun. J’ai eu quelques problèmes d’acclimatation mais depuis deux jours tout va bien.  Quitté du froid pour  la chaleur n’est pas facile.  J’ai dû faire beaucoup d’efforts pour m’intégrer. La semaine dernière, mon club s’est incliné lors d’un match de championnat. Sous la colère, mes dirigeants m’ont demandé de rentrer. J’ai souhaité rester pour honorer mon pays et bien  préparer cette compétition. Je suis venu ici dans de bonnes conditions. J’ai eu l’aval de la direction de l’équipe, donc, je n’aurai pas de problèmes à mon retour. Comme tout espoir, je vise l’équipe première dans les années à venir.

 

« C’est comme la dernière »

Joskyn Dawa, Défenseur de la réserve de Monaco

Je suis un ancien joueur de Gil Vicente au Portugal. Je joue actuellement au sein de la réserve de Monaco. Du fait de quelques petits problèmes, j’ai manqué les premiers jous de stage. Je suis arrivé mardi dernier et c’est comme la dernière. Il y a toujours ce bonheur à retrouver la sélection nationale. J’ai déjà pris part à deux bonnes séances d’entraînements. Un peu fatiguante au début mais, j’ai retrouvé mes sensations. Entre les joueurs locaux et expatriés,  il y a un bon état d’esprit. Je suis un gagneur. Je n’aime pas la défaite. Nous irons à Baku faire mieux que  lors de la dernière édition des Jeux.

Propos recueillis par C.I.M