Le président de la Fenap-vélo Afrique centrale parle des ambitions placées en cette 11e édition de la Transrégionale camerounaise. Aussi, appelle-t-il la délégation à cultiver la foi en Dieu pour réaliser des merveilles lors de cette autre campagne.

Deuxième Transca post Covid, après cette période difficile, on a le sentiment que tout va mieux…

Difficile comme vous le dites du fait d’un ensemble de circonstances non maitrisable. Mais, je pense  que c’est un sentiment de satisfaction, d’espoir qui renait de cette phase-là, parce que nous voulions que les circonstances apaisent un peu et que nous retrouvions le cadre d’expression de notre cyclisme et ce sentiment d’espoir s’accompagne d’un programme sûr. Sûr, parce que nous avons élevé le débat après la rallonge du kilométrage et également le débat sur les primes accordées aux coureurs et nous pensons une fois de plus qu’il y a de l’espoir.

Quelques innovations pour cette édition ?

Il n’y a pas d’innovations radicales ou spécifiques. Nous restons toujours mesurés dans nos ambitions, ce qui nous permet de bien cadrer les objectifs en fonction de nos expériences. Nous faisons un parcours qui part de Yaoundé- Ayos (l’étape d’hier dimanche), nous faisons un transbordement sur Maroua et nous redescendons à vélo jusqu’à traverser une fois de plus Yaoundé, ensuite à Kribi puis nous terminons à Douala. C’est en quelque sorte l’innovation vu que nous n’allons pas terminer cette fois à Kribi comme les autres fois. La finale va se jouer à Douala à l’issue de 03 critériums urbains. Une autre différence à noter c’est que lorsque nous passions des kilométrages, le plus long avait atteint 1883km notamment pendant la Tansca 10. Et, cette année, nous sommes à 2050 km.  C’est dire que nous sommes vraiment habités par le désir de nous amuser. 

Quel message à passer aux athlètes ?

C’est le message de notre adhésion à la foi en Dieu, parce que c’est lui qui nous garde et nous lui demandons de bien nous garder jusqu’à la ligne d’arrivée. Nous lançons aussi un appel à la prudence des coureurs et à l’acceptation de leur niveau. Il est vrai que nous voulons trouver qui est le meilleur coureur d’Afrique centrale de l’édition 2021 et trouver la hiérarchie des meilleurs coureurs, mais, tout cela passe par le comportement du coureur. Ils ont été sensibilisés sur le fait que le moindre incident pourrait faire tomber tout ce château de cartes. Autrement dit, tout notre bonheur dépend de l’attention que chaque coureur donne à sa machine. Le dernier message est adressé à mes amis que vous êtes de rester attacher à la communication que vous faites, l’interpellation des mécènes et de l’animation de la place sociale pour que les acteurs de la scène sportive soit aussi capable d’inscrire leur équipe au    cœur de la Fenap-vélo, pour que nous puissions voir émerger autant de champions que le Cameroun dispose.

Par A.K (Source : Celcom Transca 11)