Membre du comité d’organisation de l’édition 2018 du Tour Cycliste International du Cameroun, le président de la Ligue régionale du Cyclisme pour le Littoral apprécie la prestation des athlètes Camerounais à cette compétition dont la 4e épreuve se déroulera ce mardi.
Rendu à la troisième étape de la compétition, comment trouvez-vous le comportement des coureurs camerounais ?
Je pense que les gars ont réalisé une bonne prestation. Ils n’ont même pas encore réalisé la moitié de leur potentiel par rapport à la suite de la compétition. Je crois que le meilleur reste à venir. Ils sont conscients qu’ils ont encore des efforts à fournir.
Après la victoire de Clovis Kamzong Abessolo à la première étape, c’est un français qui a repris les rênes au terme de la prochaine épreuve. Les Camerounais peuvent-ils rattraper ce retard ?
Nous devons mettre l’accent sur Martin Ngeh Kwefi qui est le premier Camerounais à 8 secondes du maillot jaune. Mais sans toutefois oublier les qualités de Kamzong Abessolo, parce que c’est un cycliste très motivé. Nous avons encore confiance en lui et ils sont au moins quatre dans le peloton qui ont encore la possibilité de faire la différence au niveau de la finition. Notamment, Kamzong Abessolo, Martin Ngeh Kwefi, Ghislain Sikandi et le jeune Boris Tchientcheu de la SNH velo club. Ils vont rester en éveil, pour que les autres travaillent pour eux. Nous avons des athlètes de qualité. Les entraîneurs ont déjà repartis les tâches, pour que la compétition soit bénéfique pour les deux équipes camerounaises.
Pensez- vous qu’un coureur camerounais a la capacité de remporter le maillot jaune de l’édition 2018?
Bien évidemment. Il faut toujours y croire. Par rapport aux pays qui ont eu à abandonner, les camerounais sont encore au nombre de 12 dans le peloton. Ils ont encore des cartes à jouer et à chaque étape, ils prouvent qu’ils peuvent aller loin. Il revient aux coaches de leurs donner chaque soir, des consignes. Les athlètes doivent respecter les consignes et faire travailler leur imagination en fonction de la réalité et des obstacles à affronter.
Quelles sont les équipes qui constituent une menace pour le Cameroun?
Je pense qu’il y a les Rwandais, l’équipe du club français de la défense et même les Ivoiriens qui ont un jeu constant. Ils veulent à tout prix récupérer le maillot jaune, ils ont essayé en vain lors de la 2é étape, mais ils sont capables d’aller au-delà de cette performance. Il faut faire attention à ces trois équipes, et même au reste du groupe parce qu’aucune équipe n’est venue en ballade au Cameroun. Ils peuvent faire la différence à deux étapes de la fin.
Est-ce qu’un incident comme l’annulation de la 3e étape a un impact sur le morale des athlètes?
Je ne pense pas. C’est la nature qui a décidé et quand c’est le cas, nous sommes conscients que ce n’est pas un problème humain. Je pense que les athlètes sont conscients et travaillent sans tenir compte du fait qu’ils ont perdu une étape. En dehors de la pluie les athlètes affrontent les chutes, les crevaisons et autres, donc, ça fait partie des imprévus de la course.
Réalisé par M.L.M. (Le Messager)
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