Le pensionnaire des New York Knicks (Nba) va parrainer un mini tournoi de basket 3X3 qui aura lieu au Club Noah de Yaoundé du 28 au 29 juillet. L’initiative baptisée « Noah Street Ball Challenge » est un tournoi regroupant 4 catégories.
Les amoureux de la balle orange auront de quoi vibrer pendant ce week-end. Joakim a profité de la période des vacances pour réunir autour d’un tournoi de basket-ball, les férus de cette discipline dont le carnet de santé n’est pas au top de sa forme sur l’échiquier national. A preuve, classé 52ème par la Fédération internationale de basket-ball (Fiba) au 21 aout 2016, le Cameroun fait pâle figure devant le Nigéria et l’Angola respectivement 16ème et 23ème au ranking mondial. Pourtant ce n’est pas la ressource qui nous manque sur la plan national et international: Luc Mbah A Moute, Alfred Aboya, Joël Embiid, Pascal Siakam, Kenny Kadji sont autant d’athlètes Camerounais reconnus sur la scène du Basket Ball international. Si ces champions ont tous fait leur classe à la Ncaa, le célèbre championnat universitaire Nord américain, il n’en demeure pas moins que les playgrounds de Yaoundé et Douala ont été leurs premiers terrains d’expression dans cette noble discipline sportive qu’est le Basket Ball.
Le Noah street ball challenge sonne donc comme un tremplin pour encadrer la pépinière afin qu’elle soit prête à assurer la relève au sein de la sélection nationale très attendue au prochain championnat africain. Il s’agit en effet, d’un tournoi de basket Ball 3x3 renfermant 4 catégories: - Juniors Filles - Juniors Garçons - Seniors Dames - Senior Messieurs. La formule exige 5 équipes par catégories, soit 20 équipes constituées chacune de 4 joueurs. Une phase de qualification directe qui donne droit au bout du rouleau à un tableau final constitué de quatre équipes. Il s’agit pour Joakim Noah de donner la chance aux jeunes de rêver et garder à l’esprit que seuls le travail, l’effort permanent et la discipline restent la clé de toute réussite. Encadrés par des techniciens nationaux et internationaux, ce tournoi de trois jours s’annonce palpitant.
Soif de victoire
Né le 25 février 1985 à New York, Joakim Noah mesure 2,11 m pour 105,2 kg et évolue au poste de pivot et d’ailier fort (intérieur). Il est le fils du chanteur et ancien joueur franco-camerounais de tennis Yannick Noah, vainqueur des Internationaux de France de tennis en 1983 et plusieurs années « personnalité préférée des Français », et de la sculptrice Cécilia Rhode qui fut Miss Suède en 1978 ainsi que le petit-fils du défunt Zacharie Noah, joueur camerounais de football professionnel, vainqueur de la Coupe de France de football en 1961. Sa grand-mère paternelle aurait aussi été joueuse amatrice de basket-ball au Cameroun. Si l’enfance de Joakim se déroule en France, c’est bien aux Etats Unis qu’il va parfaire son style académique et toucher du doigt son rêve de faire carrière en Nba. A l’âge de 13 ans, le jeune Joakim, accompagné de ma mère Cécilia Rhode, une ex miss suède, et de sa sœur Yelena qui est mannequin, quitte Paris pour New York.
Sa hargne et sa passion pour le jeu vont rapidement taper dans l’œil des observateurs. Joakim ira vivre alors ces années universitaires à la Florida State University où une génération dorée l’attend pour conquérir deux titres Ncaa. A l’instar de son père il masque une soif de victoire par des airs cools, empreints d’un mélange de culture africaine et rasta qui le font passer pour un OvniI sur son campus. Le travail va finir par payer. En 2006, il devient le premier français à remporter le Final Four (final à 4 du championnat universitaire) et sera même consacré meilleur joueur des finales. Grâce à grandes enjambées, son goût du contre et sa présence dominatrice au rebond, Joakim enflamme les arènes universitaires et devient un des chouchous des fans de basket.
C.T.
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