Grâce à l’application Fan-Can2016 et le site web www.fan-can2016.cm, les supporters des équipes nationales et le public en général disposeront de toutes les informations sur la Coupe d’Afrique des nations de football féminin dont le kick off a lieu ce 19 novembre à Yaoundé.

En terme de révolution numérique, c’en est une. Pour la première fois en Afrique et pour une Coupe d’Afrique des Nations, les supporters et autres amoureux du football, pourront suivre et avoir toutes les informations relatives à la compétition en un clic. Ceci est rendu possible grâce à deux plateformes développées par d’ingénieux camerounais. Il s’agit de l’application mobile interactive et intuitive sous Android dénommée Fan-Can2016 et du site web www.fan-can2016.cm. La cérémonie officielle de présentation de ces supports numériques a eu lieu le 17 novembre 2016 dans la salle de conférence du ministère des Postes et télécommunications. Cérémonie présidée par madame la ministre des Postes Minette Libom Li Likeng, qu’accompagnaient ses homologues Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt du Sport et de l’éducation physique,  Issa Tchiroma Bakary de la Communication et Mounouna Foutsou de la Jeunesse et de l’éducation civique. Précisément, l’application mobile permettra aux fans, touristes et officiels disposant d’un terminal mobile Android d’obtenir toute information relative à la, Can féminine 2016 par voie du numérique.

Abega Moussa qui a coordonné l’équipe de développeurs de ces offres numériques, explique que la plateforme numérique de la Can féminine 2016 « est une solution qui combine selon le besoin, un site web qui sert de base arrière des données et d’outil d’administration et une application mobile androïde, le module « front-end » qui sert de vitrine numérique de la Can féminine ». La plateforme numérique comprend quatre principales fonctions, indique Abega Moussa. La première est intitulée About the competition (A propos de la compétition). Dans ce menu, l’utilisateur peut parcourir les informations telles la poule de la compétition ; le calendrier des matches ; les résulats des matches au fil des journées ; les fiches techniques des équipes ; les analyses des experts. La deuxième fonction, Share a moment (Partager l’instant) permet au touriste de photographier par exemple un site ou une action d’intérêt et les partager avec des amis via les réseaux sociaux. La troisième fonction, Town Concerned (les villes concernées) collecte les informations sur les villes devant abriter la compétition, à savoir Yaoundé et Limbé, mais aussi sur la ville transit qu’est Douala et la ville dortoir de Buea. Et enfin la fonction Visitor’s guide (le guide du visiteur) qui contient des informations telles que les numéros utiles ; comment appeler un taxi ; le taux de change, les règles de prise de vue au Cameroun.

 Infrastructures numériques   

La présentation des deux plateformes vise en effet à les vulgariser auprès du public camerounais et des étrangers en visite au Cameroun pendant et après la Can 2016 ; à vendre l’image du Cameroun à travers le numérique ; à guider les supporters qui sont aussi des touristes au Cameroun grâce à leurs terminaux mobiles ; à contribuer à mettre en ligne le déroulement de la Can féminine de 2016 et à faciliter le séjour des étrangers par la géo-localisation des points d’intérêt dans les villes de Yaoundé, Douala, Limbe et Buea. Madame la ministre des Postes et télécommunications s’est réjouie de ce que ces supports numériques soient « présentés au public à deux jours du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations pour les accompagner tout au long de la compétition ». Minette Libom Li Likeng assure aussi que conscient du rôle capital que jouent les télécommunications dans le développement du Cameroun, son département ministériel a « engagé un vaste programme de développement des infrastructures de télécommunications ». C’est ainsi que pour la Can, le Minpostel a assuré le raccordement à la fibre optique des stades, des hôtels et a installé les réseaux internet dans divers sites devant accueillir les visiteurs.

Achille KAMGA (Le Messager)