Rendu à mi-parcours des Jeux, aucun couac n’est à décrier, tant l’organisation reste jusqu’ici impeccable.

On a eu quelques sueurs froides à la veille du début des Jeux universitaires Soa 2016. Problèmes d’infrastructures, remous des étudiants sélectionnés pour la parade d’ouverture, ont rythmé les chroniques d’avant compétition. Mais c’était sans compter avec la perspicacité du Pr. Ibrahima Adamou, recteur de l’Université de Yaoundé 2. Pour sa première organisation des Jeux, il n’était point question « ça foire ». Du coup, les dernières réunions avec son staff les semaines qui ont précédé le début des Jeux ont été vives de tensions et de directives. Les troupes devaient se remobiliser pour doubler d’ardeur à la préparation de l’événement. Rendu au 5è jour de l’événement ce mercredi, les observateurs s’accordent à dire que le recteur tient son pari.

 

Pour preuves, grâce à l’organisation interne, les compétions sportives sont organisées avec une programmation chirurgicale, sur des aires de jeu incontestablement praticables, pour la production certaine des performances. Les résultats eux-mêmes qui tombent en temps réel grâce à une équipe de communication dévouée à la tâche. Un village des Jeux aussi attrayant qu’il offre diverses espaces de loisirs et de découvertes, tant en art culinaire qu’en shopping haut de gamme. Un espace convivial de partage, d’échanges et de recréation.

Les visiteurs s’en donnent à cœur joie. « Je suis parti de Dschang seulement pour venir les Jeux à Soa, depuis trois jours que je suis là, je ne suis pas déçu. On peut bien s’amuser entre deux compétitions sportives. Notre équipe de foot a joué aujourd’hui et après le match, nous avons décidé de venir manger un bout et de faire quelques tours de stands avant de rentrer », raconte Stanislas. Comme lui, de nombreux autres jeunes se délectent en longueur de journées au rythme des animations diverses sur le campus de Soa. Et il en sera encore ainsi pour les deux jours à venir.

Achille Domche à Soa