Jean Flaubert Nono. Le Manager général de l’Ecole de football des Boissons du Cameroun fait l’analyse de ce tournoi sur le plan technique.

Quelle est l’analyse générale que vous faites à l’issue de ce tournoi ?

L’analyse générale est positive. Cette 20^ème édition a marqué un tournant dans l’organisation c’est-à-dire qu’on a réduit le nombre d’équipe. On est passé à 12. L’esprit c’était d’accroitre la compétitivité. Les matches ont été très disputés notamment dès les quarts de finale. Beaucoup de matches ont fini au pénalty ce n’était pas agréable mais je peux dire que les matches étaient serré. Il n’y a pas eu de but en finale, mais je pense que le match était serré. Le bilan il est positif, l’expérience était bonne.

Que pensez-vous du niveau de jeu de façon général ?

Il y a encore beaucoup de choses à faire sur le plan technique. Il faut qu’on se rende compte que les enfants travaillent beaucoup plus que ça pour éviter certaines choses sur le plan technique. Il y a beaucoup de chose à faire sur le football à la base afin que demain, ils acquièrent la technique (le contrôle…).

L’Ecole de football des boissons du Cameroun (Efbc) n’est pas arrivé en finale, est-ce que vous avez une explication ?

C’est vrai que depuis 2008 qu’on a changé notre formule dans le fonctionnement de la structure, c’est la première fois qu’on n’arrive pas à faire passer deux équipes en demi-finale, parce que la norme c’est au moins deux équipes en demi-finale. Il n’y a pas de hasard. Ce qui s’est passé c’est principalement sur le plan mental je pense. Quand on gagne, on est des compétiteurs. Quand on perd, ça veut dire qu’on a failli au niveau de la compétition. Je crois que c’est la principale raison. On n’a pas perdu des matches où on était dominés, on a perdu des matches où on n’a pas su gagner. On n’a pas mis l’engagement et la vitesse. Et quand on se comporte comme ça, ça risque mal se tourner. Ça mal tourné. C’est une leçon. C’est de comprendre qu’une équipe qui joue contre l’Efbc elle est à 150%. Si on tente de jouer à 70% l’écart de base se réduit et ça vous amène loin au pénalty et les penalties c’est une autre histoire.

Propos recueillis par Yves Léopold Kom à Limbé