Plusieurs présidents des unions zonales ont commis une sortie pour appeler l’actuel président de la Confédération Africaine de Football à se présenter à la prochaine élection qui aura lieu le 12 mars 2021 à Rabat au Maroc.

 

Alors qu’il n’a pas encore officiellement indiqué sa candidature à la prochaine élection à la présidence de la CAF, plusieurs présidents des unions zonales appellent le malgache à briguer un deuxième mandat. Philip Chiyangwa (COSAFA), Mamadou Antonio Souaré (UFOA A), Abdulhakim Al Shelmani, Gustavo Ndong (UNIFFAC), Djibrilla Hima Hamidou (UFOA B), Wallace Karia (CECAFA), présidents des six unions zonales du continent parlent aux noms des 46 associations nationales pour inviter Ahmad Ahmad à se représenter.

 

Cette sortie vise à presser le président de la CAF à faire acte de candidature, ce d’autant que le deadline pour recevoir les dossiers de candidature est fixé pour le 12 novembre prochain. « Le président Ahmad Ahmad a, à cet égard, apporté une impulsion nouvelle au football en Afrique. Les réformes qui ont été entamées dès le premier jour de son mandat ont permis de construire une institution exigeante, forte, moderne, s’élevant chaque jour un peu plus aux standards internationaux », peut-on lire dans cette tribune.  « En quatre ans seulement, poursuit la note, il est parvenu à mettre en place un nouveau système de gouvernance, collégial, permettant à toutes les bonnes volontés de participer à la vie du football. La réorganisation en profondeur de l’institution a rendu l’administration plus efficace. La transparence – notamment financière – est devenue une préoccupation majeure, qui progresse chaque jour », peut-on lire dans la tribune commise par les présidents des fédérations nationales.

Elu en 2017, Ahmad Ahmad a participé au développement du football africain avec de nombreuses réformes et innovations.  La création d’une ligue des champions féminine est à mettre à son actif, ainsi que l’augmentation des participants aux phases finales des compétitions africaines. Un vrai succès qui lui donne le droit de poursuivre ses transformations au niveau de la structure que sur le terrain des compétitions. « Les défis de la prochaine mandature sont immenses : en plus d’achever les réformes, il faut insuffler une vision pour le football africain. Il faut un projet moderne, en adéquation avec les aspirations du continent et des africains, qu’ils soient spectateurs, pratiquants ou dirigeants », affirment les signataires de la tribune. Ahmad Ahmad, en cas de candidature confirmée, est bien partie pour succéder à lui-même. Ses actes posés durant sa mandature sont appréciés par les présidents des fédérations africaines.

Yves Léopold Kom