Après 31 ans de bons et loyaux services rendus à la nation, le commandant de la 4ème région de gendarmerie à l’Extrême-Norda passé l’arme à gauche dans un crash d’hélicoptère de l’armée survenu le 20 janvier 2017, à Madibé.

Par cette grande disparition, le corps de la gendarmerie nationale porte le deuil, tout comme sa grande famille de Banka. Agé de 56 ans, le Colonel Alphonse Kameni est le tout premier haut responsable de la gendarmerie nationale qui meurt pour la patrie dans de pareille circonstance. Ce 04 février 2017, à Banka, il aura droit aux hommages mérités. D’un même cœur, d’un même élan, tous à l’unisson, nous lui dirons à Dieu. Chapeau mon Colonel !

Le commandement militaire au plus haut niveau de la République en général et le département du Haut-Nkam en particulier a perdu un digne fils qui a choisi pour métierde sauvegarder le territoire national. Colonel de la gendarmerie, dynamique et dévoué, opiniâtre, près certainement à passer avant sa mort au grade de général, Alphonse Kameni a rendu l’âmedans la nuit du  20 janvier 2017, lors d’un crash d’hélicoptère de l’armée à Madibé, une petite localitéde l’arrondissement de Bogo, département du Mayo-Tsanaga, région de l’Extrême-Nord, en plein service commandé contre la nébuleuse Boko Haram.

Décédé à l’aune de son nouveau galon, la gendarmerie nationale du Cameroun et les Haut-nkamois perdent un valeureux soldat qui a bénéficié de la haute confiance du Président de la République, le 13 Août 2015, en devant commandant  de la 4ème région de gendarmerie créée à l’Extrême-Nord du Cameroun pour lutter efficacement contre les terroristes de Boko Haram. Le moins que l’on puisse dire, est que, le corps de la gendarmerienationale porte le deuil, tout comme sa grande famille de Banka. Ce triste évènement restera gravé dans les mémoires collectives. Il sera difficile pour sa famille de vivre sans le Colonel Alphonse Kameni, tout comme ses compagnons de combats, ses proches collaborateurs, amis et relations. Le haut commandement de l’armée camerounaise présidé par le Président de la République pourrait certainement, à titre posthume élever ce soldat de classe exceptionnel au grade de « général » qui, après 31 ans de bons et loyaux services rendus à la nation, n’a jamais failli à une mission qui lui a été confiée par la hiérarchie. Le colonel Alphonse Kameni est le tout premier haut responsable de la gendarmerie qui meurt pour la patrie dans de telle circonstance. Ce 04 février 2017, à Banka, d’un même cœur, d’un même élan, tous à l’unisson, nous lui dirons à Dieu, mon Colonel! Que son âme se repose en paix.

Correspondance particulière