Nommé mardi 12 avril 2016 par un décret du Premier ministre Philémon Yang, il remplace à ce poste Jean 2 Dissongo, relevée de ses fonctions.  

 

La nouvelle est tombée mardi 12 avril 2016 sur les antennes de la CRTV  radio au journal de 13 heures. Jean 2 Dissongo est relevé de ses fonctions  du  Directeur Général de l’Hôpital Laquintinie de Douala, par un décret du   Premier  Ministre, Philémon Yang. Il a été remplacé  à ce poste par le désormais  ancien directeur de l’hôpital régional d’Edéa,  Le Pr Louis Richard Ndjock. Cette nomination tombe quelques semaines après l’affaire de Monique Koumatekel,  une jeune mère  camerounaise portant des jumeaux,  éventrée aux portes de la maternité (pavillon Ashanti-diamant) de  cet  hôpital par un membre de sa famille.

Le nouveau directeur  hérite d’une structure pris en otage par des médecins qui marchande leur service,  et dans laquelle  les conditions de prises en charge des patients sont fortement décriées.  Médecin Oto-rhino-laryngologiste, Louis Richard  Njock aura la lourde mission   d’implémenter les nouvelles directives du Ministre de la Santé, André Mama Fouda, concernant   la gestion des patients dans les formations sanitaires. Notamment la prise en charge immédiate et sans condition de payement préalable en cas d’urgence vitale, la disponibilité, 24h/24, des médicaments et consommables médicaux de prise en charge des détresses vitales.

Son prédécesseur quitte cette structure après cinq  années de services. Jean 2 Dissongo avait été installé à la tête de cet établissement sanitaire,  le 10  avril 2012, par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Il remplaçait alors le Dr Jérémie Sollè, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Pour certains médecins  de l’Hôpital Laquintinie,  cette nomination cache les problèmes réels que rencontre le personnel médical de cet établissement hospitalier. Il revendique entre autres, la revalorisation du statut  du personnel soignant qui date de 2001.

Ange Simo