En dehors de la poussière qui marque le visiteur qui arrive à Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest, les routes de Bafoussam sont un facteur remarquable qui suscite des interrogations, l’on se demande bien à quel siècle on est  et s’il existe des autorités dans cette ville du Cameroun qui regorge de nombreuses potentialités culturelles et agricoles, une ville qui dispose d’une élite forte et des hommes d’affaires susceptibles de changer le visage du pays.

     Dommage qu’aujourd’hui Bafoussam continue de ressembler à une ville coloniale qui n’a jamais connu les signes du développement, mieux un village qui refuse de grandir et d’avancer pourtant tout à côté se trouve la localité de BANDJOUN dont les infrastructures, fruits de la volonté de l’élite du coin prennent l’allure d’une vraie capitale régionale.

   En sillonnant les artères de la ville de Bafoussam, les habitants et autres visiteurs éprouvent de nombreuses difficultés à partir d’un point à l’autre ou d’un quartier à l’autre, cela est bien automatique à cause de l’état piteux des routes, les routes dont la dégradation est très avancée et choque les populations qui interpellent dans leurs différentes plaintes Le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Bafoussam qui, selon elles ne fournit aucun effort notoire pour que le développement soit une réalité, les mêmes populations qui fondaient tous leurs espoirs sur EMMANUEL NZETE qui leur avait fait des promesses fermes de développement quand il prenait les commandes sont sérieusement déçues de l’attitude du premier magistrat municipal de la ville qui a pour seul cheval de bataille la construction des boutiques sans y prévoir des issus.

    Il ne fait pas de doute que les routes de Bafoussam constituent une véritable honte  pour le pays, les nids de poule sont présents à tout bout de champ, la circulation est extrêmement et les usagers sont exposés à d’énormes risques, chaque conducteur d’engins se déploie pour esquiver les nids de poule et la bataille est souvent rude entre les camions, les petits véhicules et les motos, par endroit des accidents de la circulation sont enregistrés faisant parfois des morts sur le macadam, une situation regrettable que déplorent les habitants de Bafoussam.

                                                                         Carrefour le Maire

Les routes de Bafoussam sont un calvaires les cultivateurs et autres agriculteurs de la ville qui ont du mal à écouler  leurs produits, la dégradation avancée des routes à Bafoussam est frein à l’épanouissement de l’activité commerciale dans les grands marchés, au marché A par exemple, les commerçants rencontrés affirment que les clients arrivent dans les rayons à un rythme très lent à cause de l’état des routes et surtout au prix élevé du transport car, les motos étant le moyen de locomotion le plus emprunté, les conducteurs ont du mal à accéder à certains coins des quartiers de la ville, conséquence : ils exigent plus d’argent qu’il n’en faut et cela est de nature à décourager les ménages , les recettes ont diminué et la poussière servie aux commerçants dégrade leurs marchandises. Et comme le dit l’adage partout où la route passe le développement suit et les populations se déplacent sans trop de peine malheureusement à Bafoussam, on est encore très loin de cette logique, il faut encore du temps.

     A Bafoussam, le mauvais état de la route engendre des polémique au quotidien entre les conducteurs de motos-taxis et certains de leurs clients au moment de tenter d’échapper aux obstacles de route, difficile pour les dames transportées sur les motos de comprendre les peines des conducteurs, plusieurs d’entre eux  ont déjà failli laisser leur peau devant les gros engins. Le danger est permanent sur les routes de Bafoussam et cela ne semble pas pertuber les autorités de la ville qui y circulent avec leurs grosses cylindrée, soulevant la poussière au mépris de la population. Vous serez certainement déçu en faisant un tour à l’entrée de la ville, au Carrefour Le Maire, à l’axe de la chefferie supérieure de Bafoussam jusqu’à l’évêché, à la route principale de TAMDJA  jusqu’à l’hôtel de ville , au centre ville, au célèbre lieu dit AKWA au quartier FAMLA pour ne citer que ces axes principaux considérés comme la vitrine de Bafoussam.

    La déception des habitants de Bafoussam est au paroxysme et il ne les reste plus qu’à pousser des grands cris dans la rue afin que les autorités fassent bouger les lignes pour que Bafoussam deviennent une ville moderne comme Douala et Yaoundé et surtout Yaoundé où le Délégué du Gouvernement GILBERT TSIMI EVOUNA travail avec abnégation pour transformer sa ville.

    Dans nos sondages, les populations de Bafoussam très en colère exigent le départ d’EMMANUEL NZETE qui n’est pas l’homme de la situation, les petits chantiers observés dans la ville ne relèvent pas de lui, il y a encore beaucoup à faire à Bafoussam pour que le développement soit une évidence, la route est un gros problème et l’électrification en est un autre, vivement que cela change pour la prospérité de Bafoussam et le bien être de ses populations.

    La construction des routes et l’électrification de la ville sont deux facteurs importants de la chaîne du développement de nature à attirer les investisseurs et pour cela les autorités de la ville de Bafoussam doivent avoir une vraie vision futuriste du développement.

Guillaume TCHOUPO SAPHIR