Depuis quelques temps une nouvelle race d’individus mal intentionnés sillonne certaines artères de la cité capitale économique et précisément les quartier AKWA et BALI pour dépouiller les paisibles citoyens de leurs biens matériel et financier.

 

   Ces individus sans foi, ni loi entament leur sale besogne tous les jours aux environs de 17h et fréquentent particulièrement les carrefours occupés par les travailleurs qui rentrent de leur boulot, leurs âges varient entre 18 et 30 ans, ils sont physiquement peu présentables, furieux, agressifs et affichent l’air des personnes consommant des stupéfiants pour avoir le courage d’agir.

   Lorsque ces malfrats arrivent vers vous, ils exercent discrètement une pression en vous exigeant une somme d’argent pour aller soit fumer, manger ou boire une bière, ils prêts à exercer des violences physiques sur vous pour obtenir le butin. Le plus souvent ils sont en groupes de deux ou trois qui viennent au même moment sur vous pour vous empêcher d’emprunter le taxi et quelques secondes après vous vous voyez encerclé par au moins six individus qui laissent l’impression de vous connaitre et de causer avec vous. Ces brigands bien organisés laissent l’un des complices dans le cercle pour vous dépouiller discrètement au point que vos voisins les plus proches qui attendent aussi le taxi ne se rendent pas compte. Après leur forfait, ils se dispersent et chacun prend la poudre d’escampette.

 

     Les usagers du carrefour dit ANCIEN DALIP à Douala sont régulièrement victimes des atrocités de ces malfrats qui n’ont de respect pour personne, ils sont prêts à produire un spectacle désagréable lorsqu’ils ont en face des citoyens impulsifs refusant de se soumettre à leurs exigences. Il facile de les rencontrer vers la cité commerciale chinoise à AKWA, ils sont très présents à la DOUCHE MUNICIPALE et rodent autour des agences de voyage, ils occupent les espaces de DOUALA BAR, de la zone ZEPOL à AKWA, le secteur SAKER AKWA non loin de la cathédrale, même au marché SANDAGA, au ROND-POINT 4ème et bien d’autres secteurs du centre ville de Douala.

     Il est nécessaire de souligner que les citoyens qui rentrent de leurs occupations quotidiennes vivent dans la peur parce que l’insécurité est visible autour d’eux, le danger est permanent et ils impuissants devant ces enfants sans cœur difficiles à contrôler et à maîtriser. Pour cela les populations qui se sentent menacées tous les soirs implorent le concours et le soutien des forces chargées du maintien de l’ordre en l’occurrence la police et la gendarmerie, lesquelles doivent patrouiller les grands carrefours du centre ville pour protéger les citoyens qui attendent le taxi et ceux qui se dirigent vers les différents carrefours ou décident de rentrer à pied, de nombreuses victimes sont enregistrées entre 17h et 21H : les téléphones portables, les bijoux, les laps tops et de l’argent sont arrachés tous soirs et les victimes n’ont plus que leurs yeux pour verser des larmes. Il est grand temps d’agir pour mettre fin à ce fléau qui terrorise les habitants de la ville de Douala qui se bousculent au quotidien devant les taxis pour échapper aux agressions farouches de ces délinquants qui opèrent à ciel ouvert sans cagoule en toute quiétude.

GTS