L’amphithéâtre du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques a servi de cadre durant 4 jours c'est-à-dire du 09 au 10 mai et du 11 au 12 mai 2016 à une session de renforcement des capacités à l’intention des responsables de la société de recouvrement des créances du Cameroun sur la faute de gestion.

La dite session de formation s’est ouverte par l’allocution du président du comité de pilotage du Programme Supérieur de Spécialisation en Finances Publiques qui tout en adressant les mots de bienvenue a tenue à présenter la structure dont il a la charge. Ainsi il s’est agi pour les deux experts notamment M. MendougaAlima secrétaire permanent de la commission de discipline budgétaire et financière au MINCOBNSUPE et M. Elie Ndjomnack conseiller Maitre à la cours suprême d’échanger avec les panélistes autour de 4 sous thèmes à savoir : les éléments constitutifs de la faute de gestion, la responsabilité des acteurs financiers, le régime des sanctions applicables à la faute de gestion et comment faire pour éviter la faute de gestion.

 

Pour la directrice de la SRC Madame Marie Rose MESSI,  l’objectif général pour elle était de permettre à ses collaborateurs les plus proches d’être suffisamment  outiller mais aussi de maitriser les éléments leur permettant de connaitre et d’éviter la faute de gestion afin d’optimiser la bonne gouvernance de la société donc elle à la charge.

Pour M. MendougaAlima secrétaire permanent de la commission de discipline budgétaire et financière au MINCOBNSUPE «  la faute de gestion est un concept à débats qui relève des faits préjudiciables à une organisation du fait de l’activité de l’ordonnateur », pour ce qui est des sanctions applicables à la faute de gestion M. Elie Ndjomnack conseiller Maitre à la cours suprême  a dit au cours de ses échanges que : «  dans la gestion publique au Cameroun , les fautes sont encadrées par la loi No 76/4 du 08 juillet 1976 » il faut dire que cette loi présume que dans l’exercice de ses fonctions de directeur, d’administrateur, de surveillance ou d’exploitation, l’ordonnateur peut prendre des actes qui peuvent, à terme, causer un préjudice à l’intérêt de l’organisation dont il a la charge.

Après des échanges très riches et houleux entre les séminaristes et les experts cette première phase de la session de renforcement des capacités s’est achevée par une photo de famille.

Aldin NGANTCHOU