Les présidents de club exigeraient le versement de la totalité de la subvention de l’Etat, avant de poursuivre la compétition.

On peut déjà penser que les matches qui se disputent ce dimanche seront les derniers. En effet, les présidents de club ont voté entre eux pour l’arrêt des championnats professionnels du Cameroun. Ils réclament le versement du reste de la totalité de la subvention de l’Etat. On se rappelle qu’au terme de la phase aller en Elite One et Two, les patrons des clubs professionnels avaient suspendu leur participation aux championnats. Ils avaient posé comme condition le versement de la subvention de l’Etat. Après plusieurs mois d’arrêt, et des négociations intenses, la fédération camerounaise de football avait plaidé auprès des clubs d’accepter l’avance de la subvention de l’Etat pour reprendre la compétition. Car elle prenait sur elle de négocier auprès du ministère des sports afin que le versement de la totalité de la subvention, soit 360 millions FCFA se fasse après que les clubs aient disputé 4 journées.

Les clubs de l’Elite One avaient perçu 5.7 millions chacun, tandis que ceux de l’Elite Two touchaient 4 millions FCFA. Le vote des présidents de club avait tourné au OUI comme souhaitait la FECAFOOT. Seulement, on a déjà joué 4 journées et le reste de la subvention n’est toujours pas disponible. D’après nos confrères du site www.45fois2.com, les présidents de club sont repassés au vote sur la poursuite ou non du championnat et la majorité a voté pour l’arrêt de la compétition dès lundi si l’argent n’est pas disponible.

Ce deuxième arrêt va forcément empêcher à la FECAFOOT de terminer son championnat dans les délais. Car la CAF attend toujours les noms de clubs qui représenteront le Cameroun en compétition africaine interclubs. Il faut dire que cette difficulté à percevoir la subvention de l’Etat est due au fait que la FECAFOOT avait suspendu la LFPC. Et la fédération ne semble pas en mesure d’organiser un championnat serein, au point on se demandera toujours si c’était nécessaire de suspendre la LFPC.

Merlin Debo