L’ancien tennisman et proche de Oyebog Joseph évoque leur amitiué, leur passion pour le tennis, et l’avenir de ce sport qui passe par les initiatives telles que le OTA.

Sur le tournoi OTA

Nous sommes là pour soutenir le tennis au Cameroun, ce tournoi particulièrement. Je pense que c’est une contribution, c’est un accompagnement. Je suis tennisman à la base, j’ai été élevé dans les milieux du tennis. Je reste actif dans mon milieu. Ce que je vois ici me montre que je ne suis pas seul. J’aurai aimé aussi être à la tête d’un investissement comme celui-ci. C’est un rêve pour moi, puisque le promoteur, c’est un ami de longue date et quand je l’ai rencontré avec les balles de tennis et raquettes, il m’a fait part de ce projet. Depuis cet instant, j’ai commencé à l’accompagner parce que je me suis reconnu dans son projet.

Son amitié avec Joseph OYEBOG

J’ai rencontré Jo dans les années 2000, il avait un gros sac de raquettes et de balles de tennis. Il était tout seul, il essayait de tracter son sac pour aller vers un bus de transport. Comme j’ai vu les raquettes et les balles, je lui ai demandé où il allait avec. Il m’a répondu qu’il allait à Douala et au Nord-Ouest pour essayer d’aller faire jouer au tennis. C’est comme cela que je lui ai proposé ma voiture et ma maisonnette pour qu’il garde un peu d’argent pour évoluer dans le tennis. Il est parti au Nord-Ouest et est revenu plus tard me laisser son véhicule. C’est à ce moment qu’il m’a parlé du projet OTA. C’est quand il est revenu qu’il m’a dit qu’il venait réaliser ce projet. J’ai dit que j’étais à sa disposition, je ne veux pas dire accompagner, mais être avec lui.

Son rôle dans le développement du tennis

Mon rôle, c’est de faire avancer les enfants qui jouent au tennis. Pour qu’ils réalisent leurs rêves où on s’est arrêtés. C’est à cela que servent ces infrastructures. Nous sommes là pour aider le tennis à tous les niveaux. J’ai mis un frein à mon projet. Je me suis dit que si j’accélérais, il n’allait pas me permettre d’accompagner Jo dans ces événements qui étaient déjà d’actualité. Donc, j’ai mis juste un petit frein pour ne pas être dispersés. Aussitôt qu’on pourra enlever la marmite au feu, on pourra voir ce qu’on peut manger. Il est au ralenti, mais il est en marche.

Propos recueillis par Yves Léopold KOM