Les pluies abondantes qui ont arrosée Douala, lundi 28 mai dernier, ont contraint la Fecacyclisme en accord avec l’Union cycliste international  à annuler   la 3e étape  du Tour cycliste internationale du Cameroun sur une distance   de 112,5 km.

 

« Du fait de la pluie,  en accord avec le commissaire de L'Union cycliste internationale (Uci) et conformément au règlement, nous avons décidé d’annuler  purement et simplement cette étape. Rien ne change au classement général. Le détenteur du maillot jaune de la 2e étape le conserve. Les primes de cette épreuve   vont être additionnées  et seront reparties à tous les cyclistes qui ont pris le départ »,  a déclaré le président de la Fédération camerounaise de cyclisme, Honoré Yossi. Cette déclaration a mis un terme à la  troisième journée plutôt particulière  de la 15e édition du Tour Cycliste International  du Cameroun. Alors que les coureurs amorçaient déjà les cinq derniers  des 15 tours, de la  3e étape, un   circuit fermé  de 112,5 Km,   une forte pluie s’est abattue sur la ville de Douala, rendant le parcours impraticable. « L’Uci a pris une bonne décision. Avec la pluie c’était trop dangereux.  Il y avait   de l’huile sur la route et c’était glissant », confie Michael Carlier, le coureur français du club de la Défense. 

Pour des raisons sécuritaires, la meilleure  solution pour les organisateurs a été de mettre les athlètes à l‘abri afin de  limiter les dégâts. Selon le président de la Fecacyclisme, plusieurs chutes ont été enregistrées et  près de 30 crevaisons en moins de 20 min.   « Nous avons bien commencé cette étape, malheureusement, la pluie nous a empêché de la finir. Mais le commissaire a pris la bonne décision, il y a avait déjà beaucoup d’athlètes  qui ne voyaient plus la route, une situation qui a causé beaucoup de chutes », déplore Clovis Kamzong Abessolo, capitaine du club camerounais de la Snh Velo Club de Yaoundé,  vainqueur de la première étape.

Selon la Fecacyclisme, le Tour  a repris normalement hier mardi 29 mai 2018 avec la quatrième étape courue entre la ville de  Douala et de Limbe dans la région du Sud-Ouest, sur une distance de 85,5 km. « Dans le monde du cyclisme il arrive très souvent ce genre  de situation.  Quand il pleut, pour des raisons de sécurité,  on préfère sécuriser les cyclistes pour éviter les dangers. Le  capitaine de l’équipe nationale du Cameroun tout comme  des athlètes rwandais ont chuté, même le maillot  jaune a connu des difficultés dans le parcours. Donc,  on ne pouvait pas continuer », dit- il. C’est la deuxième fois qu’une épreuve  du  Tour camerounais est annulée pour des raisons atmosphériques. Le premier incident a lieu  en  2015.

Marie Louise MAMGUE (Le Messager)