Le ministre des Sports a visité le stade de l’Amitié, le 10 juillet à Akanda, dont il s’est imprégné de l’état de dégradation à certains niveaux. Une démarche participant de la volonté d’Alain-Claude Bilie-By-Nze de soumettre au gouvernement un plan d’entretien de l’ensemble des grands stades du pays.

 

Inquiété par l’état de dégradation de certaines infrastructures sportives, le ministre des Sports a entamé une série de visite des grands stades du pays. Après le stade Michel Essongué de Port-Gentil il y a quelques jours, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est rendu au stade de l’Amitié, le 10 juillet à Akanda.

«Nous avons reçu un certain nombre d’informations selon lesquelles certains éléments sont très dégradés. A ce qu’il semble, le mobilier et les éléments techniques sont dégradés du fait de l’absence de ressources pour assurer leur entretien. Nous nous sommes donc rendu compte qu’il y a des difficultés. Nous en avions déjà observés à Port-Gentil. Et là nous avons constaté d’autres types de difficultés», a affirmé le membre du gouvernement.

Dans le cadre de cette visite, le ministère a eu une séance de travail avec les responsables de l’Agence nationale de gestion et d’exploitation des structures sportives et culturelles (Anageisc). Objectif : engager un dialogue de gestion entre le ministère, le Fonds national pour le développement du sport (FNDS) et les différentes fédérations sportives, pour un meilleur usage de ces installations.

«Le contribuable a été grandement sollicité. Ces installations ont coûté cher à l’Etat et ne pas les entretenir serait une catastrophe. Il faut faire des choix et nous allons en proposer au gouvernement à travers un compte rendu de nos visites de terrain. L’essentiel est d’avoir une démarche consensuelle vis-à-vis de l’Etat, avec des propositions tenant compte du contexte économique actuel : entretenir l’aire de jeu et les espaces autour du stade, avec moins de moyens. La situation actuelle est préoccupante», a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Après Port-Gentil et Akanda, le ministre des Sports se rendra prochainement à Oyem et Franceville. «Le stade d’Oyem est à 15 kilomètres de la commune éponyme. Il y a des défis d’entretien, d’utilisation…Et donc, nous proposons déjà aux fédérations d’organiser les compétitions nationales sur ces installations. A ce jour, plusieurs stades privés sont sollicités alors que l’Etat dispose de stades aux normes internationales. Mais tout ceci, c’est le dialogue de gestion que l’on aura avec l’Anageisc et le FNDS qui permettra d’aller plus loin dans nos réflexions», a conclu Alain-Claude Bilie-By-Nze.