Le Directeur Général de UBA Bank a accepté de répondre à nos questions. 

Comment comprendre que cette année UBA soit absente à la finale masculine, pourtant sur les dernières éditions votre équipe a été très présente ?

Effectivement, c'est la fin d'un cycle et depuis deux ou trois ans je l'avais déjà prédit et j'avais demandé à mes hommes de préparer le renouvellement. Certains diront que je suis de mauvaise langue, mais tout dans la vie se passe selon un cycle. Nous sommes entrés dans ce championnat comme des petits que nous étions et nous apprenions. Puis, nous avons grimpé au point de jouer une finale perdue mais c'était toujours pour apprendre. Mais par la suite nous avons eu le palmarès qui est le nôtre et là le cycle s'est achevé. C'est vrai que parmi ceux qui ont joué cette saison, il y'a encore des anciens mais nous sommes au bout d'un rouleau et cela arrive à tout le monde. Pour ceux qui ont connu la société Générale, elle a connu un moment glorieux et puis un passage à vide et aujourd’hui elle revient. Peut-être que UBA reviendra au-devant de la scène,  c’est à nous de traverser notre zone de turbulence.

Depuis 2009 ça fait 4 titres en 10 ans, est-ce que vous été satisfaits de ce parcours?

J'ai été à la fondation de cette équipe avec certains de mes collègues et d'autres qui ne sont plus là et je sais par quoi nous sommes passés. Quand nous avons commencé à avoir de bons résultats, nous avons gardé la tête sur les épaules. Le chemin était encore long et il y'avait des équipes de renoms CBC, ECOBANK, BICEC et autres. Mais par le travail et la détermination nous avons comblé cet écart. Mais il ne faut jamais s'endormir sur ses acquis, car ceux qu'on a rattrapé nous ont encore dépassé. C'est quelque chose qui reste gravé dans ma mémoire. On aurait voulu que cette époque dure longtemps, certains d'entre nous ont laissé la place aux jeunes et ceux-ci ont besoin de maturité pour positionner l'équipe où elle doit être mais j'ai bon espoir que UBA va reconquerir la place qui est la sienne. Mais c'est à l'image de la banque, car nous avons commencé timidement il y'a 11 ans et nous pouvons être fiers de là où nous sommes aujourdhui.

Au regard de votre background de joueurs que pouvez-vous nous dire de cette compétition surtout quand on sait que UBA a recruté 40 jeunes sous forme de contrat CDI et CDD dans ce Championnat ?

Je vais tirer un coup de chapeau à un grand monsieur de cette association à savoir monsieur Jean Claude ETOUNDI, qui a posé des bases solides. Il y'avait beaucoup à dire mais il a posé des bases sur lesquelles le bureau actuel à surfer et je suis ravi de savoir qu'ils ont amélioré ce que monsieur ETOUNDI avait posé. Nous sommes à l'ère du digital et le bureau de l'AFA a profité de cette dynamique là pour créer quelque chose de formidable autour de cette compétition qui à l'époque était vue comme un petit championnat de banque, mais qui aujourd’hui est un championnat très relevé et très suivi.

Pour ce qui est de l'opportunité offerte à nos jeunes, je pense que permettre à certains de gagner leur vie est la plus grande chose réalisée par l'AFA. J'ai joué ce championnat et il n'y a pas une enveloppe à la fin mais beaucoup gagnent leur vie aujourd'hui grâce à ce championnat. Quand nous avons commencé je jouais ce championnat, il y'a des jours où certains n'avaient pas de prime pour venir aux entraînements mais nous contribuons pour qu'ils viennent ? Aujourd’hui ils ont des femmes des enfants et des maisons. Il y'a des gens très bien placés dans des familles qui n'arrivent pas à aider leurs frères, alors réaliser cela c'est quelque chose de grand. Je ne pense pas que nous, à UBA avons été des précurseurs mais nous avons fait notre part.

Comment comprendre dans ces actions sociales dont vous faites allusion, que UBA n'ait pas participé à l'action de l'AFA dans les orphelinats ?

Personnellement je n’ai pas d'excuses et la banque non plus. Mais je ne veux pas jeter la pierre à quelqu'un mais je pense que cet évènement aurait pu être mieux organisé. Nous à UBA nous faisons des dons dans les écoles et les orphelinats et plus encore, car ceci rentre dans le volet social de notre entreprise. Mais je pense que du côté de l'entreprise comme du côté de l'AFA celà aurait dû être mieux organisé.